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Amadou Kane, le ministre de l’Economie et des Finances, déclare qu’il n’y a pas eu de «décrets d’avances de 100 milliards de FCfa en six mois de gestion». «En 2013, après six mois d’exécution du budget, nous n’avons eu recours qu’à deux décrets d’avances d’un montant de 36 374 190 172 FCfa répartis comme suit : décret n°2013-583 du 29 avril 2013 d’un montant de 10 798 882 647 FCfa gagé sur des crédits d’égal montant annulés par arrêté n°005561/MEF du 17 avril 2013 ; décret n°2013-314 du 06 mars 2013 d’un montant de 25 milliards 575 millions de FCfa gagé sur des crédits d’égal montant annulés par arrêté n°003422/Mef du 06 mars 2013», explique le ministre dans un entretien avec l’Observateur.
Il explique que le gouvernement avait cinq bonnes raisons de recourir à ce procédé. «Il fallait assurer la couverture budgétaire complète du Programme d’urgence de lutte contre les inondations pour un montant de 4 719 440 868 FCfa, rendre disponible le financement complémentaire de marchés en cours d’exécution pour un montant de 2 954 427 940 FCFA (périmètres agricoles, routes, système informatique de la Douane etc.), doter de crédits d’investissements à hauteur de 559 760 000 FCFA quatre nouveaux programmes initiés par de nouveaux services de l’Etat. Il s’agissait aussi de procéder au règlement des arriérés de paiements d’un montant de 2 092 157 089 FCfa survenus en cours de gestion 2013 tels que les factures de cabinets dans le cadre de contrats de conseils financiers, d’études et d’assistance technique conclus avec l’État dans le cadre du «Plan Takkal» ; retransmission de la Coupe d’Afrique des nations 2013 de football ; acquisition par l’État d’immeubles dans le lotissement «Sicap Keur Gorgui», explique-t-il.
Ce décret était aussi motivé, soutient-il, par la nécessité de donner une suite favorable aux demandes de réaménagement budgétaire d’un montant de 473 096 750 FCfa sollicitées par le ministère des Forces armées (renforcement des capacités d’intervention de la Gendarmerie nationale) et le ministère de l’Education nationale (mise en place de la contrepartie financière de l’Etat dans le cadre du Projet de renforcement de l’enseignement des sciences, mathématiques et technologie financé par la coopération japonaise).
Il ajoute que c’est en 2012 que le gouvernement a eu recours à vingt quatre (24) décrets d’avances pour un montant de 66 milliards 971 millions de FCfa. «Mécanisme qui, à la prise de fonction du Président Macky Sall et dans l’attente de la mise en place de la nouvelle Assemblée nationale et du vote du projet de Loi de finances rectificative pour l’année 2012, qui n’est intervenu qu’en octobre, restait le seul instrument permettant aux nouvelles autorités d’agir sur le budget et de prendre en charge les préoccupations urgentes et prioritaires des populations », se justifie-t-il.
Il explique que le gouvernement avait cinq bonnes raisons de recourir à ce procédé. «Il fallait assurer la couverture budgétaire complète du Programme d’urgence de lutte contre les inondations pour un montant de 4 719 440 868 FCfa, rendre disponible le financement complémentaire de marchés en cours d’exécution pour un montant de 2 954 427 940 FCFA (périmètres agricoles, routes, système informatique de la Douane etc.), doter de crédits d’investissements à hauteur de 559 760 000 FCFA quatre nouveaux programmes initiés par de nouveaux services de l’Etat. Il s’agissait aussi de procéder au règlement des arriérés de paiements d’un montant de 2 092 157 089 FCfa survenus en cours de gestion 2013 tels que les factures de cabinets dans le cadre de contrats de conseils financiers, d’études et d’assistance technique conclus avec l’État dans le cadre du «Plan Takkal» ; retransmission de la Coupe d’Afrique des nations 2013 de football ; acquisition par l’État d’immeubles dans le lotissement «Sicap Keur Gorgui», explique-t-il.
Ce décret était aussi motivé, soutient-il, par la nécessité de donner une suite favorable aux demandes de réaménagement budgétaire d’un montant de 473 096 750 FCfa sollicitées par le ministère des Forces armées (renforcement des capacités d’intervention de la Gendarmerie nationale) et le ministère de l’Education nationale (mise en place de la contrepartie financière de l’Etat dans le cadre du Projet de renforcement de l’enseignement des sciences, mathématiques et technologie financé par la coopération japonaise).
Il ajoute que c’est en 2012 que le gouvernement a eu recours à vingt quatre (24) décrets d’avances pour un montant de 66 milliards 971 millions de FCfa. «Mécanisme qui, à la prise de fonction du Président Macky Sall et dans l’attente de la mise en place de la nouvelle Assemblée nationale et du vote du projet de Loi de finances rectificative pour l’année 2012, qui n’est intervenu qu’en octobre, restait le seul instrument permettant aux nouvelles autorités d’agir sur le budget et de prendre en charge les préoccupations urgentes et prioritaires des populations », se justifie-t-il.