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Hassan Bouras, également membre de la Ligue algérienne des droits de l’Homme, a été condamné le 28 novembre par le tribunal d’El-Bayadh (nord-ouest) à un un an de prison ferme pour « complicité d’outrage à un auxiliaire de justice, à des agents de la force publique et à un corps constitué ».
« Un prisonnier d’opinion »
« Cet homme est un prisonnier d’opinion », dénonçait Amnesty quelques jours après sa condamnation.
Le tribunal a « déclaré coupable le journaliste, en raison de son interview vidéo, dans laquelle des habitants [d’El-Bayadh] affirment que de hauts responsables de l’appareil judiciaire et sécuritaire de la ville avaient reçu des pots-de-vin et incarcéré des innocents pour des accusations forgées de toutes pièces », assure mercredi 14 janvier l’ONG.
Incarcéré à la prison d’El-Bayadh, Hassan Bouras « souffrirait de rhumatismes qui se sont développés durant une précédente période de détention, dans le cadre d’une autre affaire, il y a un an », assure l’ONG.
Première mort d’un journaliste en détention
Cette affaire connaît un écho retentissant, quatre jours après le décès dimanche 11 décembre du journaliste Mohamed Tamalt. Ce dernier, qui purgeait une peine de deux ans de prison pour « offense au président de la République », est mort « après plus de trois mois de grève de la faim suivie d’un coma de trois mois ».
La mort en détention d’un journaliste, une première en Algérie, a suscité de nombreuses protestations des organisations de défense des droits de l’Homme. Amnesty a notamment appelé les autorités algériennes à « ouvrir une enquête indépendante, approfondie et transparente sur les circonstances de la mort » de Mohamed Tamalt.
Les résultats de l’autopsie communiqué « ultérieurement »
Face aux accusations, le gouvernement algérien, par la voix du ministre de la Justice, a rejeté mardi 13 décembre toute responsabilité de l’État dans le décès de Mohamed Tamalt.
« Pour qu’il n’y ait aucune confusion concernant ce décès, l’administration pénitentiaire a diffusé un communiqué qui a été très clair, en abordant toutes les étapes depuis la condamnation en passant par la prise en charge médicale du défunt jusqu’à sa mort », expliquait le ministre devant les membres du Conseil de la Nation (Sénat).
Le ministre a par ailleurs précisé que les résultats de l’autopsie ordonnée par le procureur seraient communiqués « ultérieurement », sans préciser de date.
« Un prisonnier d’opinion »
« Cet homme est un prisonnier d’opinion », dénonçait Amnesty quelques jours après sa condamnation.
Le tribunal a « déclaré coupable le journaliste, en raison de son interview vidéo, dans laquelle des habitants [d’El-Bayadh] affirment que de hauts responsables de l’appareil judiciaire et sécuritaire de la ville avaient reçu des pots-de-vin et incarcéré des innocents pour des accusations forgées de toutes pièces », assure mercredi 14 janvier l’ONG.
Incarcéré à la prison d’El-Bayadh, Hassan Bouras « souffrirait de rhumatismes qui se sont développés durant une précédente période de détention, dans le cadre d’une autre affaire, il y a un an », assure l’ONG.
Première mort d’un journaliste en détention
Cette affaire connaît un écho retentissant, quatre jours après le décès dimanche 11 décembre du journaliste Mohamed Tamalt. Ce dernier, qui purgeait une peine de deux ans de prison pour « offense au président de la République », est mort « après plus de trois mois de grève de la faim suivie d’un coma de trois mois ».
La mort en détention d’un journaliste, une première en Algérie, a suscité de nombreuses protestations des organisations de défense des droits de l’Homme. Amnesty a notamment appelé les autorités algériennes à « ouvrir une enquête indépendante, approfondie et transparente sur les circonstances de la mort » de Mohamed Tamalt.
Les résultats de l’autopsie communiqué « ultérieurement »
Face aux accusations, le gouvernement algérien, par la voix du ministre de la Justice, a rejeté mardi 13 décembre toute responsabilité de l’État dans le décès de Mohamed Tamalt.
« Pour qu’il n’y ait aucune confusion concernant ce décès, l’administration pénitentiaire a diffusé un communiqué qui a été très clair, en abordant toutes les étapes depuis la condamnation en passant par la prise en charge médicale du défunt jusqu’à sa mort », expliquait le ministre devant les membres du Conseil de la Nation (Sénat).
Le ministre a par ailleurs précisé que les résultats de l’autopsie ordonnée par le procureur seraient communiqués « ultérieurement », sans préciser de date.