Politique

Aïda Mbodj sur son supposé rapprochement avec Macky Sall : "Aujourd'hui plus qu'hier, je suis ancrée dans le Pds. Ce n'est pas au moment où ce régime-là vacille sur ses bases que je vais m'aventurer à me jeter dans ses bras"


Mardi 13 Novembre 2012

La position de l'ex-ministre d'Etat, ministre de la Femme et de la Famille est claire, nette et précise et ne souffre d'aucune ambigüité.
Jointe au téléphone pour éclairer la lanterne des Sénégalais quant à son supposé rapprochement avec le président de la République, Macky Sall, Aïda Mbodj a longuement ri sous cape, au bout du fil, avant de déclarer : "aujourd'hui plus qu'hier, je suis ancrée dans le Parti démocratique sénégalais et je serai de plain-pied dans le combat épique que nous ménerons contre l'actuel régime, coupable de vouloir rayer le Pds de la carte politique du Sénégal". D'ailleurs, "le chef de l'Etat Macky Sall sait mieux que tout le monde que quiconque entend s'en prendre au président Abdoulaye Wade, me trouvera sur son chemin".


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Se voulant très formelle, la mairesse de Bambey d'en rajouter une couche en ces termes : "si je n'avais pas adhéré à l'Alliance pour la République, au moment où elle suscitait un peu d'espoir, ce n'est pas aujourd'hui que ce régime-là vacille sur ses bases que je vais me jeter dans ses bras". Poursuivant, la députée de renchérir : "je sais que plusieurs responsables apéristes du Baol qui sont incapables de réunir cent personnes dans un meeting tremblent comme des feuilles mortes à l'idée de m'entendre rallier l'Apr. Mais je tiens à les rassurer : ils peuvent se tenir tranquilles, car mon ralliement à ce Parti, ce n'est pas demain la veille". Quid de votre présence à la rencontre des juristes au Méridien Président? Là, Aïda Mbodj rétorque : "j'y étais invité au même titre que deux autres anciennes ministres de la Femme, dont la très respectée madame la ministre Ndioro Ndiaye. 
S'agissant de l'affaire Macky Sall, lors de la rencontre au cours de laquelle le président de la République a beaucoup promis à la Grande Muette et pour laquelle vous m'interpellez, j'y étais invitée es qualité de députée et présidente de la Commission Défense et Sécurité de l'Assemblée nationale". Aïda Mbodj de constater, pour s'en désoler : "ce qui m'intrigue c'est le fait que mes faits et gestes soient mal interprétés, à chaque fois. Surtout quand il m'arrive, et c'est très rare, de magnifier les bonnes actions du Gouvernement, à l'égard duquel je suis pourtant particulièrement critique". 
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Williams Logan