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Depuis deux semaines, un triste spectacle se répète dans les rues de Johannesburg et dans celles de la capitale , Pretoria : des riverains en colère mettent le feu à des bâtiments occupés par des étrangers, et qui selon eux abritent des trafics de drogue et de la prostitution.
Ces incidents n’ont jusqu’ici pas fait de victimes. Mais ils ont conduit la police à renforcer sa présence et à procéder à de multiples arrestations. Les autorités craignent une nouvelle flambée de violences à l’encontre des immigrés, après les émeutes meurtrières de 2015 (sept morts) et de 2008 (62 morts).
Dans un contexte de fort chômage, les étrangers, notamment la communauté nigériane, sont souvent accusés de voler le travail de la population locale et de nourrir la criminalité.
Le chômage au cœur des tensions
Pour circonscrire l’incendie, le ministre de l’Intérieur Malusi Gigaba a donc lancé un appel au calme lors d’une conférence de presse. « Je veux appeler tous les Sud-Africains à prendre leurs distances avec la rhétorique ou les actions xénophobes », a-t-il déclaré.
Le gouvernement donne du travail aux Zimbabwéens
Exemple : un collectif d’habitants d’un quartier de Johannesburg a programmé vendredi 24 février une marche près du ministère de l’Intérieur pour dénoncer « le gouvernement qui donne du travail aux Zimbabwéens et aux autres étrangers ».
« Nous travaillons avec eux pour nous assurer qu’il n’y aura pas de violence ni de menaces », a assuré Malusi Gigaba. Le ministre a promis de « répondre aux inquiétudes » des organisateurs de cette marche, et de faire respecter les lois en matière d’entrée sur le territoire sud-africain ainsi qu’en terme d’emploi.
Inquiétude des ONG et du Nigeria
De nombreuses ONG d’aide aux étrangers ont demandé au ministre de l’Intérieur de faire interdire la manifestation de vendredi qui, selon elles, « ne peut que renforcer les attitudes xénophobes et les attaques ».
De son côté, l’Organisation internationale pour les migrations a condamné les récentes attaques en rappelant qu’il n’existait « aucune preuve que les étrangers sont à l’origine de la montée de la criminalité et du chômage » dans le pays.
Ces incidents n’ont jusqu’ici pas fait de victimes. Mais ils ont conduit la police à renforcer sa présence et à procéder à de multiples arrestations. Les autorités craignent une nouvelle flambée de violences à l’encontre des immigrés, après les émeutes meurtrières de 2015 (sept morts) et de 2008 (62 morts).
Dans un contexte de fort chômage, les étrangers, notamment la communauté nigériane, sont souvent accusés de voler le travail de la population locale et de nourrir la criminalité.
Le chômage au cœur des tensions
Pour circonscrire l’incendie, le ministre de l’Intérieur Malusi Gigaba a donc lancé un appel au calme lors d’une conférence de presse. « Je veux appeler tous les Sud-Africains à prendre leurs distances avec la rhétorique ou les actions xénophobes », a-t-il déclaré.
Le gouvernement donne du travail aux Zimbabwéens
Exemple : un collectif d’habitants d’un quartier de Johannesburg a programmé vendredi 24 février une marche près du ministère de l’Intérieur pour dénoncer « le gouvernement qui donne du travail aux Zimbabwéens et aux autres étrangers ».
« Nous travaillons avec eux pour nous assurer qu’il n’y aura pas de violence ni de menaces », a assuré Malusi Gigaba. Le ministre a promis de « répondre aux inquiétudes » des organisateurs de cette marche, et de faire respecter les lois en matière d’entrée sur le territoire sud-africain ainsi qu’en terme d’emploi.
Inquiétude des ONG et du Nigeria
De nombreuses ONG d’aide aux étrangers ont demandé au ministre de l’Intérieur de faire interdire la manifestation de vendredi qui, selon elles, « ne peut que renforcer les attitudes xénophobes et les attaques ».
De son côté, l’Organisation internationale pour les migrations a condamné les récentes attaques en rappelant qu’il n’existait « aucune preuve que les étrangers sont à l’origine de la montée de la criminalité et du chômage » dans le pays.