Autres articles
-
Télécom : Sonatel visée par de pirates, près 100 millions F Cfa perdus, deux personnes dont un Djiboutien arrêtées
-
Budget : l’offensive du Fisc porte ses fruits
-
Homosexualité, Cfa, base française, contrats… : Sonko annonce la couleur (Vidéo)
-
Affaire des 94 milliards : «rebondissement spectaculaire»
-
Mairie de Ziguinchor : Aïda Bodian succède à Ousmane Sonko
« Model avec Ibrahima Sall », « Mor Dieng 2012», « Idy 2012», « Pikine réclame Aminata Lô », « Pikine réclame Dr Bousso Lèye », « Roule avec Samba pour Kara », « Guédiawaye regrette son maire Bocar Sadikh Kâne », « Ujtl Wade 2012 », « Modibo l’espoir », « MLD, président », etc. Ce sont les slogans qu’on retrouve tout au long des murs qui protègent l’autoroute Seydina Limamoulaye. Une véritable jungle calligraphique. Chaque camp essaie de vendre son leader. D’autres hommes politiques, évincés du gouvernement, par le biais de leurs « militants » réclament leur retour sur des murs. C’est vraiment triste !
Le mouvement hip-hop entre aussi dans la danse de cette jungle de l’affichage et du griffonnage. « Keur Gui », « Fayital Rap », « Ling’star », « X-press », « Bmc le man is back », « Damel », « Mbagnick for real », etc. sont aussi quelques notes qu’on peut lire sur les murs de Dakar et autres carrefours de la capitale.
Ce qui est plus grave c’est que ces écritures n’épargnent aucun espace. Les murs peints ou pas, les carrefours embellis ou non… Les ronds points, les ponts, les échangeurs, les murs des particuliers, tous servent de panneaux d’affichage pour ces politiciens en quête de popularité. Ils polluent le regard des citoyens avec leurs barbaries calligraphiques et publicitaires. Après la pollution thermique et sonore, Dakar vit maintenant sous l’air de la pollution visuelle. A vos yeux, prêts, protégez-vous ! Les écritures sauvages arrivent…
E.A. NDOUR
Le mouvement hip-hop entre aussi dans la danse de cette jungle de l’affichage et du griffonnage. « Keur Gui », « Fayital Rap », « Ling’star », « X-press », « Bmc le man is back », « Damel », « Mbagnick for real », etc. sont aussi quelques notes qu’on peut lire sur les murs de Dakar et autres carrefours de la capitale.
Ce qui est plus grave c’est que ces écritures n’épargnent aucun espace. Les murs peints ou pas, les carrefours embellis ou non… Les ronds points, les ponts, les échangeurs, les murs des particuliers, tous servent de panneaux d’affichage pour ces politiciens en quête de popularité. Ils polluent le regard des citoyens avec leurs barbaries calligraphiques et publicitaires. Après la pollution thermique et sonore, Dakar vit maintenant sous l’air de la pollution visuelle. A vos yeux, prêts, protégez-vous ! Les écritures sauvages arrivent…
E.A. NDOUR