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Le Président directeur général du groupe de presse Wal Fadjri n’a pas tardé à porter la réplique au ministre du Budget, Abdoulaye Daouda Diallo. Selon Sidy Lamine Niass, le ministre a fait de l’intoxication à l’Assemblée nationale à propos du prétendu milliard de francs Cfa du fisc réclamé au groupe de presse Wal Fadjri. «Ce milliard n’existe pas», dément le Pdg de Wal Fadjri qui précise que nulle part dans la constatation des redressements faite par les services du fisc, il n’est fait mention d’un tel chiffre. Et il défie le ministre de citer une entreprise de presse autre que Wal Fadjri qui a subi le contrôle des agents de l’administration fiscale. Si le milliard de francs Cfa réclamé, selon le ministre du Budget, par le fisc au groupe de presse n’est pas un acharnement, Sidy Lamine Niass invite, donc, Abdoulaye Daouda Diallo à éclairer l’opinion et non l’intoxiquer. Le Pdg de Wal Fadjri signifie qu’il est prêt à sortir le dossier pour éclairer la lanterne des Sénégalais sur l’entreprise de presse qu’il dirige.
Pour lui, le ministre devait prendre le soin d’étudier le dossier plutôt que de lire la presse qui cite «des agents du fisc de Grand Dakar qui réclament à Walf 500 millions de francs Cfa». «Ces agents assermentés dont le ministre parle n’existent même pas», dit M. Niass. Ce dernier informe que le ministre veut créer une injustice ou préparer un coup contre le groupe Wal Fadjri afin qu’il se calme. «Ça ne marche pas», affirme le Pdg de Walf qui indique qu’il reste ouvert aux inspecteurs des impôts pour éclairer l’opinion. Sidy Lamine Niass rappelle qu’il les avait même accueillis à bras ouverts au sein de Wal Fadjri, il y a deux mois. «On ne doit rien du tout à l’administration fiscale. Le dossier est faux. Nous ne sommes pas de mauvaise foi comme le ministre», dit M Niass. Qui ajoute : «Nous refusons l’intoxication, la diabolisation et la campagne de calomnie. Cela ne marche pas comme ça au Sénégal.» Le ministre du Budget, Abdoulaye Daouda Diallo a soutenu, samedi, à l’Assemblée nationale qu’on ne peut, que ce soit au niveau des impôts ou de la douane, travailler à persécuter une personne qui ne serait pas en faute vis-à-vis des ses obligations déclaratives. «Donc, il n’y a pas d’acharnement ; c’est de la malversation», disait-il, en s’adressant aux députés qui validaient le budget 2013 du ministère de la Communication, des Télécommunications et de l’Economie numérique.
walfadjri