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Car ces derniers sont bel et bien libres de tout mouvement. Ou du moins, provisoirement ! Selon des sources généralement bien informées, après avoir été mis aux arrêts de rigueur (comme le révélaient, en exclusivité, à l’époque, nos confrères de Libération), les pandores, qui ont été transférés à Tambacounda, continuent, au moment où ces lignes sont couchées, de vaquer librement à leurs occupations. A l’image du MDL, impliqué dans cette affaire, et qui reçoit et émet des appels téléphoniques, à chaque fois que l’envie l’en démange.
Mieux ou pire, c’est selon, il est même actuellement de plain-pied dans son cocon familial, à Dakar, où il se trouve, depuis quelque temps. On invoque une note signée de la Hiérarchie de la Gendarmerie nationale, qui aurait permis l’élargissement des pandores. Pour rappel, c’est au cours d’une interpellation que Kécouta Sidibé a trouvé la mort, après avoir été torturé à mort, si l’on se fie aux conclusions accablantes du rapport d’autopsie du corps sans vie du sourd-muet.
La Gendarmerie préfère faire la moue, au motif que le dossier est pendant devant la justice
Par la suite, les populations avaient voulu se venger des gendarmes, mais ils ont été rappelés à de meilleurs sentiments par certaines bonnes volontés. Non sans recevoir des garanties fermes de la part des autorités que le droit sera dit, dans cette affaire. Joint par téléphone, le commandant Diop, chargé de la Communication de la Gendarmerie nationale s’est montré avare en paroles. Pour lui, cette affaire étant toujours pendante devant la Justice, il ne saurait, à l’état actuel du dossier, s’y prononcer.
Le cocktail explosif que mijote Kédougou, pour sa révolte
Dans tous les cas, selon toujours des sources très au fait de ce qui se trame en coulisse dans la Commune de Kédougou, les jeunes sont en train de mijoter un cocktail explosif, en termes de manifestations de tous ordres, pour contraindre les autorités à tirer au clair l’affaire Kécouta Sidibé et à sanctionner les coupables. C’est, d’ailleurs, dans ce sens, que les populations, avec à leur tête les étudiants de la localité, sont en train de multiplier des réunions, pour frapper un grand coup, en cas de rébellion. Alors, nos gouvernants sont avertis. Qui ne se souvient pas de la rébellion violemment dispersée par les gendarmes, et qui avait occasionné le 23 décembre 2008 la mort de Cinna Sididé ?
Source: Actusen.com