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«Je déplore la violation constante du secret de l’instruction, qui semble être érigée en méthode normale d’enquête sans que cela n’émeuve personne. Je rappelle, en particulier, les fuites du rapport de la Commission d’Enquête de la Wada sur les sites français Médiapart et Lyoncapital.fr entre le 3 et le 9 novembre 2015.
La même méthode a été employée à nouveau, avec des fuites orchestrées à travers, cette fois, le journal Le Monde, le 18 décembre 2015, ce qui avait, en son temps, créé un séisme politique au Sénégal. Entre janvier et octobre 2016, ces médias français (Le Monde et l’Équipe) n’ont fait que s’évertuer à blanchir les mis en cause français de cette affaire Iaaf. Le 15 Novembre, Yann Bouchez du journal Le Monde m’a contacté pour me faire réagir à ses articles, en pleine audience devant le Tas (Tribunal arbitral du sport). Le 23 novembre, Hajo Seppelt (Ard) m’a également contacté avec d’autres questions pour son documentaire du 27 novembre 2016 (Sportschau). Je n’ai pas souhaité y répondre car cela aurait été répondre à des éléments de l’enquête pénale française par voie de presse. Depuis que j’ai eu connaissance des propos qui auraient été tenus par Me Habib Cissé à mon égard, et après avoir visionné le documentaire de la chaine Ard ce dimanche 27 novembre, il m’apparaît clairement que je fais l’objet d’une véritable campagne de dénigrement. Aussi, et sans violer le secret de l’instruction, il me parait juste d’apporter ces quelques points de clarification», note-t-il.
Selon lui, les juges français ne l'ont jamais auditionné sur les faits ou allégations portées contre ma personne. «Depuis un an, ils veulent me faire auditionner en application de la convention d’entraide judiciaire signée en 1974 entre le Sénégal et la France. Je n’ai de ce fait aucun accès au dossier de l’enquête pénale française. Aucune des informations publiées ces derniers jours et qui proviendraient du dossier de la procédure pénale française ne constitue un fait nouveau. Je rappelle que le domicile et le bureau de Me Habib Cissé ont été perquisitionnés en novembre 2015», écrit le fils de Lamine Diack dans son communiqué.
Selon Pape Massata Diack, cette cabale médiatique est orchestrée depuis décembre 2014 par les mêmes journaux et télévisions (Angleterre : The Guardian, Daily Mail – France : Le Monde et L’Équipe – Allemagne : Ard Hajo Seppelt). Durant cette période, l’objectif était d’influer sur la décision attendue du Tribunal Arbitral du Sport et de faire un buzz médiatique avant la tenue du Congrès Extraordinaire de l’Iaaf prévu à Monaco.
Ils ont joué un rôle important dans la campagne de déstabilisation contre le Président Lamine Diack entre décembre 2014 et août 2015, afin de faciliter l’avènement de Sebastian Coe à la tête de l’Iaaf. Ces journaux tentent de faire le jeu de l’Agence Mondiale Antidopage et de l’Iaaf pour conforter les révélations du rapport Pound et accréditer l’idée que l’enquête pénale française est justifiée», accuse Pape Massata Diack.
En conclusion, indique-t-il, son sentiment est que cette enquête est aujourd’hui bloquée. Faute d’avoir pu accéder aux protagonistes russes et d’avoir utilisé les moyens de coopération judiciaire avec le Sénégal pour enquêter sereinement et officiellement sur lui.
«Je reste constant dans mes positions : je n’avais aucune prérogative pour retarder ou dissimuler des sanctions de dopage. Je n’ai jamais rencontré un officiel ou athlète russe pour solliciter quelque avantage financier que ce soit. Je n’ai jamais échangé, par quelque moyen que ce soit, avec Me Habib Cissé. Mes déclarations à la Tfm le 22 décembre 2015 et à L’Équipe du 21 Février 2016 restent d’actualité, et je souhaite laisser le temps aux juges du Tas de statuer sur mon contentieux avec l’Iaaf. Pour le reste, la procédure est en cours d’instruction et je souhaiterais me conformer au secret qui y est attaché. Une instruction étant ouverte au Sénégal, je coopérerai pleinement à la manifestation de la vérité avec le soutien de mes avocats et de ma famille», jure-t-il.