Affaire Hissène Habré: la fin de l’instruction attendue en janvier (expert)
La fin de l’instruction dans les poursuites contre l’ancien président tchadien, Hissène Habré, est attendue autour du mois de janvier prochain, a annoncé mardi à Dakar, Hugo Jombwé, expert en Droit international, membre du consortium international de sensibilisation des Chambres africaines extraordinaires (CAE).
''La fin de l’instruction est attendue selon le calendrier des Chambres africaines extraordinaires est attendue autour du mois de janvier’’ a-t-il dit lors d’un atelier de suivi avec les journalistes, à l'initiative du consortium international de sensibilisation sur les CAE.
Le consortium international de sensibilisation sur les CAE travaille avec 20 journalistes sénégalais et 20 autres tchadiens sur les chroniques judiciaires dans le cadre des poursuites contre l'ancien président du Tchad.
La fin de la procédure a été initialement fixée au mois de mai dernier, avant d’être prolongée de huit mois.
L’expert en Droit international a en outre noté une avancée rapide de cette procédure en 18 mois après près de 23 ans.
''Il y a une avancée rapide de la procédure en 18 mois après 23 ans d’attente’’ a-t-il souligné.
M. Jombwé a toutefois indiqué que ‘’d’importantes difficultés semblent apparaître entre les CAE et le Tchad (partie civile, question de transfèrement, le parallélisme des procédures etc)’’.
Il a cependant dit avoir noté ‘’un premier sentiment de soulagement des populations et des victimes’’ depuis le début le début de l’instruction.
Hissène Habré, au pouvoir entre 1982 et 1990, est en détention à Dakar. Il est accusé de "crimes de guerre, crimes contre l’humanité et actes de torture".
Les CAE, créées au sein des juridictions sénégalaises, sont chargées de son dossier. Elles ont démarré leurs activités en février 2013.
En août 2012, le Sénégal a donné son accord au projet de l’Union africaine (UA), pour juger M. Habré devant un tribunal spécial au sein du système judiciaire sénégalais, présidé par des juges africains nommés par l’organisation continentale.
M. Habré vit en exil à Dakar depuis la chute de son régime. Il avait été renversé par l’actuel président tchadien, Idriss Deby Itno, qui était un de ses proches collaborateurs avant d’entrer en rébellion.
Selon une commission d’enquête tchadienne, le régime de M. Habré a fait plus de 40.000 morts parmi les opposants politiques et parmi certains groupes ethniques.
APS
Senxibar
|
SenArchive
|
Sen Tv
|
Flash actualité - Dernière minute
|
Politique
|
Société
|
Economie
|
Culture
|
Sport
|
Chronique
|
Faits Divers
|
Opinion
|
International
|
Sciences et Santé
|
Médias
|
Ils l'avaient dit
|
Emploi
|
Ramadan
|
Perdu de vue
|
Echos du tribunal
|
A la une
|
Achaud
|
resultats2012
|
JOB
|
Theatre