Politique

Affaire Dias : le Sénégal n’a reçu aucune mise en garde, précise Madické Niang


Vendredi 30 Décembre 2011

L’Etat du Sénégal n’a reçu aucune mise en garde venant de l’extérieur à propos de l’affaire Barthélemy Dias, a précisé, vendredi à Dakar, le ministre des Affaires étrangères, Me Madické Niang, promettant que le droit va "être dit’’ dans le cadre de ce dossier lié à la mort du nervi Ndiaga Diouf, tué dans l’attaque de la mairie de Mermoz-Sacré Coeur.


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 ‘’L’Etat du Sénégal n’a reçu aucune mise en garde venant de l’extérieur. Nous n’avons enregistré aucune saisine officielle par des voies diplomatiques’’, a dit Me Niang qui présidait la première édition de la journée de la diplomatie organisée par l’Union des conseillers des affaires étrangères du Sénégal (UCAES). ‘’J’ai lu dans à travers l’internet que le Sénégal a reçu une mise garde de la France et que notre pays est en train de subir des pressions internationales. C’est totalement faux’’, a démenti Me Niang, assurant que ‘’notre pays a une indépendance judiciaire réputée’’. Selon lui, le gouvernement du Sénégal va afficher une nette neutralité dans ce qu’il est convenu d’appeler l’affaire Barthélémy Dias. ‘’Le droit va être dit, il n’y aura aucune forme d’influence de la part de qui que se soit’’, a assuré l’ancien garde des Sceaux, ministre de la Justice, affirmant que ‘’le juge d’instruction qui gère le dossier est un homme libre, compétent et indépendant’’. Selon le ministre d’Etat, toutes les personnes impliquées seront interpellées et traduites devant la justice. ‘’Même ce qui sont du camp adverse ou du camp du pouvoir et qui sont impliqué seront écoutés. La justice va faire correctement son travail’’, a encore dit Me Madické Niang. Le leader des jeunesses socialistes, par ailleurs maire de Sicap-Mermoz-Sacré Cœur, a été inculpé et placé sous mandat de dépôt mercredi dernier. Il avait été arrêté, puis entendu après la fusillade qui a éclaté le jeudi 22 décembre dernier, lors d’une attaque perpétrée par un groupe de nervis contre l’institution municipale. L’un des assaillants, Ndiaga Diouf, avait été tué et trois autres blessés au cours des incidents. Après leur arrestation dans le cadre de l’enquête ouverte à la demande du procureur de la République, Barthélémy Dias, son garde du corps, Habib Dieng ainsi que les nervis Cheikh Mackiyou Siby et Seydina Oumar Mangane ont été déférés au parquet et placés sous mandat de dépôt à la prison centrale de Rebeuss.
 
(APS)


Abdoul Aziz Diop