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L’affaire avait fait grand bruit à l’époque des déclarations de Robert Bourgi. Le parquet de Paris avait d’ailleurs ordonné l’ouverture d’une enquête préliminaire, rapidement classée sans suite en novembre. Au mois de septembre 2011, la publication des déclarations fracassantes de Robert Bourgi dans le Journal du Dimanche provoquent un mini-séisme politique sur le continent africain. Mais surtout en France. Les deux personnes mises en cause, Dominique de Villepin et Jacques Chirac, annoncent alors qu'elles vont porter plainte.
« C'est une première »
Finalement, seul l'ancien président passe à l'acte, non sans avoir mûri sa décision. Jacques Chirac attend presque trois mois pour attaquer en justice Robert Bourgi, son « Monsieur Afrique ». L'ancien chef de l'Etat français vise également le JDD. Bruno Jeudy, rédacteur en chef du journal, s'en étonne encore.
« Monsieur Jacques Chirac n’a jamais déposé de plainte à ma connaissance pendant toute sa présidence, contre aucun media, rappelle le journaliste. C’est une sorte de première, qui vise les accusations de Me Bourgi, qui concernaient directement de présumées mallettes qui auraient circulé entre l’Afrique et le palais de l’Elysée. Mais en même temps, on sent qu’il y a une grande hésitation dans le camps chirac au moment de déposer cette plainte. »
« Procédure classique »
La plainte a été déposée le 8 décembre. La procédure n'en est donc qu'à ses débuts. « La plainte a été jugée recevable, il y a une constitution de partie civile, commente Bruno Jeudy. La magistrate Zimmermann a commis une brigade de police, qui va maintenant entendre monsieur Bourgi, et probablement assez vite mon confrère Laurent Valdiguié. Ca va être une procédure, j'allais dire, "classique", dans le cadre des affaires de diffamation ».
joint par RFI, Jean Veil, avocat de Jacques Chirac, n'a pas souhaité s'exprimer. Quant au conseil de Robert Bourgi, il n'était pas joignable hier soir.
Finalement, seul l'ancien président passe à l'acte, non sans avoir mûri sa décision. Jacques Chirac attend presque trois mois pour attaquer en justice Robert Bourgi, son « Monsieur Afrique ». L'ancien chef de l'Etat français vise également le JDD. Bruno Jeudy, rédacteur en chef du journal, s'en étonne encore.
« Monsieur Jacques Chirac n’a jamais déposé de plainte à ma connaissance pendant toute sa présidence, contre aucun media, rappelle le journaliste. C’est une sorte de première, qui vise les accusations de Me Bourgi, qui concernaient directement de présumées mallettes qui auraient circulé entre l’Afrique et le palais de l’Elysée. Mais en même temps, on sent qu’il y a une grande hésitation dans le camps chirac au moment de déposer cette plainte. »
« Procédure classique »
La plainte a été déposée le 8 décembre. La procédure n'en est donc qu'à ses débuts. « La plainte a été jugée recevable, il y a une constitution de partie civile, commente Bruno Jeudy. La magistrate Zimmermann a commis une brigade de police, qui va maintenant entendre monsieur Bourgi, et probablement assez vite mon confrère Laurent Valdiguié. Ca va être une procédure, j'allais dire, "classique", dans le cadre des affaires de diffamation ».
joint par RFI, Jean Veil, avocat de Jacques Chirac, n'a pas souhaité s'exprimer. Quant au conseil de Robert Bourgi, il n'était pas joignable hier soir.