« Ces faits ont eu lieu quelques mois après le 23-Juin, qui avait ébranlé le régime de l’époque, rappelle l’édile socialiste. Personne n’a oublié le rôle fondamental que Barthélémy, à la tête des Jeunesses politique de l’époque, a joué le 23 juin 2011. »
Mis en prison en décembre 2009, Dias sera libéré à l’accession de Macky Sall au pouvoir en 2012. Il sera investi et élu député sous la bannière de Benno bokk yakaar. Il ne sera plus inquiété pour cette affaire.
Deux ans plus tard, la donne change. Aïssata Tall Sall rappelle : « C’est seulement en 2014, juste à la veille des élections locales, que le tribunal l’envoie devant la juridiction de jugement. J’ai vu la justice un peu plus diligente que cela. Après 2014, nous avons encore attendu deux ans au moment où lui (Barth) affiche sa volonté, avec d’autres camarades socialistes, de faire porter à notre parti la responsabilité de reconquérir le pouvoir par lui-même, (pour lui envoyer une citation) à comparaître devant le tribunal correctionnel. »
L’avocate, qui a assisté le maire de Mermoz-Sacré Cœur lors de son audition devant la commission ad hoc de l'Assemblée nationale chargée de se pencher sur la demande de levée de son immunité parlementaire, s’interroge : « S’il n’y a pas des actes politiques derrière cela, qu’est-ce qu’il peut y avoir ? »
Mis en prison en décembre 2009, Dias sera libéré à l’accession de Macky Sall au pouvoir en 2012. Il sera investi et élu député sous la bannière de Benno bokk yakaar. Il ne sera plus inquiété pour cette affaire.
Deux ans plus tard, la donne change. Aïssata Tall Sall rappelle : « C’est seulement en 2014, juste à la veille des élections locales, que le tribunal l’envoie devant la juridiction de jugement. J’ai vu la justice un peu plus diligente que cela. Après 2014, nous avons encore attendu deux ans au moment où lui (Barth) affiche sa volonté, avec d’autres camarades socialistes, de faire porter à notre parti la responsabilité de reconquérir le pouvoir par lui-même, (pour lui envoyer une citation) à comparaître devant le tribunal correctionnel. »
L’avocate, qui a assisté le maire de Mermoz-Sacré Cœur lors de son audition devant la commission ad hoc de l'Assemblée nationale chargée de se pencher sur la demande de levée de son immunité parlementaire, s’interroge : « S’il n’y a pas des actes politiques derrière cela, qu’est-ce qu’il peut y avoir ? »