Autres articles
-
Le géant français de l'uranium Orano annonce avoir perdu le contrôle de sa filiale au Niger
-
Sangomar : Près de 3 millions de barils de pétrole brut produit en Novembre (Rapport)
-
Sonko annonce l’accélération du processus de reddition des comptes
-
Affaire Omart City: Après Mamadou Guissé, Pape Boubacar Camara et Khady Faye placés en garde à vue
-
West african energy : Samuel Sarr ouvre un nouveau front
L’aéroport international Blaise Diagne de Diass entre dans sa dernière ligne droite. Un pool de banques étrangères vient, en effet, de lui accorder un financement global de 406 millions d’euros, soit 265 milliards de francs Cfa, pour l’achever. Ce financement, structuré par l’Aéroport international Blaise Diagne, les banques Blackpearl Finance et Bnp Paris, a permis, selon les services du ministre Karim Wade, de mobiliser, d’une part, une tranche conventionnelle souscrite par la Banque africaine de développement (Bad), l’Agence française de développement, la Banque ouest africaine de développement (Boad), la Banque Idc et la banque Icf du Canada. Et, d’autre part, une tranche islamique souscrite par la Banque islamique de développement (Bid), la Saudi Fund for development (Sfd) et le Fonds de l’Opep. Cette convention de financement (à) long terme vient ainsi compléter les crédits relais accordés par un pool de banques commerciales autour de la Bnp Paribas et Bmce Capital (Maroc) et qui ont financé les travaux jusqu’ici. Se réjouissant des gros efforts consentis par les partenaires pour aider le Sénégal à mobiliser ce dernier financement en dépit du contexte de crise mondiale, ‘marqué par une récession économique sans précédent, par la raréfaction des ressources financières et par l’incapacité de certains pays à mobiliser de la dette sur le marché financier international’, le directeur général de l’Aidb, Modou Khaya, annonce que cette dernière tranche du financement vient boucler le budget de la construction de l’Aéroport international Blaise Diagne. ‘Elle nous permettra d’aborder avec sérénité le tout dernier virage dans la réalisation de cette infrastructure qui constitue un maillon de première importance dans le portefeuille des grands projets du président de la République’, déclare-t-il.
Le ministre en charge des Infrastructures, Karim Wade, estime pour sa part que l’Aidb, qui pourra accueillir plus de trois millions de passagers dans sa première année, va devenir l’un des premiers aéroports d’Afrique. ‘Dans quelques mois, le Sénégal inaugurera son nouvel aéroport international et disposera de l’un des plus grands et des plus modernes aéroports d’Afrique, qui nous permettra de relever le défi de devenir l’une des premières plates-formes aéroportuaires du continent’, souligne le fils du chef de l’Etat. Qui annonce, en effet, que la construction de ce nouvel aéroport devrait être achevé au début de l’année 2012 pour une mise en service prévu au courant du second semestre de la même année.
Cependant, le député Imam Mbaye Niang du Mrds, ingénieur aéronautique, qui a accompagné Karim Wade à la visite du chantier de l’aéroport dans l’après-midi d’hier, recommande aux autorités de ne pas se précipiter dans la mise en service de l’infrastructure. ‘C’est un projet extrêmement important. Le président de la République a le mérite d’y avoir pensé et de mobiliser toutes les énergies pour le réaliser. Ce bijou va jouer un rôle important dans le développement de notre pays. Mais, j’ai dit au ministre que ce n’est pas la peine de travailler dans la précipitation. Car, nous savons que tout dans un aéroport est normé. En tant que technicien, je ne dirais pas que les travaux vont être terminé d’ici quatre mois, comme le disent certains. Il sera aussi extrêmement difficile de faire fonctionner l’aéroport d’ici un an. Ce qui est important, c’est qu’il soit un des tous premiers de la sous-région et de l’Afrique’, fait remarquer Mbaye Niang qui réaffirme malgré tout son ancrage dans l’opposition.
Rappelons que l’aéroport va globalement coûter 566 millions d’euros, soit près de 400 milliards de francs Cfa. Il sera entièrement financé par la Redevance de développement des infrastructures aéroportuaires (Rdia) qui est perçue sur les passagers depuis 2005. Ainsi, note Modou Khaya, plus de 120 milliards de francs Cfa sont déjà injectés dans le projet. Et les travaux sont terminés à 65 %, selon le directeur de l’aéroport.
Seyni DIOP
walf
Le ministre en charge des Infrastructures, Karim Wade, estime pour sa part que l’Aidb, qui pourra accueillir plus de trois millions de passagers dans sa première année, va devenir l’un des premiers aéroports d’Afrique. ‘Dans quelques mois, le Sénégal inaugurera son nouvel aéroport international et disposera de l’un des plus grands et des plus modernes aéroports d’Afrique, qui nous permettra de relever le défi de devenir l’une des premières plates-formes aéroportuaires du continent’, souligne le fils du chef de l’Etat. Qui annonce, en effet, que la construction de ce nouvel aéroport devrait être achevé au début de l’année 2012 pour une mise en service prévu au courant du second semestre de la même année.
Cependant, le député Imam Mbaye Niang du Mrds, ingénieur aéronautique, qui a accompagné Karim Wade à la visite du chantier de l’aéroport dans l’après-midi d’hier, recommande aux autorités de ne pas se précipiter dans la mise en service de l’infrastructure. ‘C’est un projet extrêmement important. Le président de la République a le mérite d’y avoir pensé et de mobiliser toutes les énergies pour le réaliser. Ce bijou va jouer un rôle important dans le développement de notre pays. Mais, j’ai dit au ministre que ce n’est pas la peine de travailler dans la précipitation. Car, nous savons que tout dans un aéroport est normé. En tant que technicien, je ne dirais pas que les travaux vont être terminé d’ici quatre mois, comme le disent certains. Il sera aussi extrêmement difficile de faire fonctionner l’aéroport d’ici un an. Ce qui est important, c’est qu’il soit un des tous premiers de la sous-région et de l’Afrique’, fait remarquer Mbaye Niang qui réaffirme malgré tout son ancrage dans l’opposition.
Rappelons que l’aéroport va globalement coûter 566 millions d’euros, soit près de 400 milliards de francs Cfa. Il sera entièrement financé par la Redevance de développement des infrastructures aéroportuaires (Rdia) qui est perçue sur les passagers depuis 2005. Ainsi, note Modou Khaya, plus de 120 milliards de francs Cfa sont déjà injectés dans le projet. Et les travaux sont terminés à 65 %, selon le directeur de l’aéroport.
Seyni DIOP
walf