Actes contre nature : Deux homosexuels molestés à Guédiawaye

Le quartier Daroukhane de Guédiawaye est sous le choc. Deux de ses habitants ont surpris, dans une position non équivoque, c’est-à-dire en train de commettre  des actes contre nature. C’est après une soirée bien arrosée que les deux pédés, Mouhamadou Lamine Ndour et son amant Pape Diop, ont décidé de passer à l’acte. Ils ne sont pas allés loin pour trouver le lieu qui doit abriter leurs ébats. En effet, retournés au domicile de  Ndour, ils n’ont pas hésité à passer à l’acte. Mais c’est sans compter avec les parents de ce dernier qui les ont surpris en pleine action, l’un sur l’autre.  Courroucés par le spectacle qui s’est offert à leurs yeux, ils ont réagi avec la manière forte, en les molestant comme ce n’est pas possible.  

Lamine Ndour, dont les parents n’ont jamais imaginé qu’il s’adonnait à des actes de cette nature,  a simplement quitté le domicile familial pour une destination inconnue. La trentaine presque sonnée, Ndour,  qui a perdu sa mère dès sa tendre enfance, était un habitué des boîtes de nuit de la banlieue. Entre le Ravin night et les autres milieux de loisir,  il était devenu un vrai habitué des nuits chaudes de  la banlieue de Dakar.  L’homosexualité, qui consiste pour des personnes de même sexe à s’accoupler, est considérée au Sénégal comme un délit  réprimé par la loi. 

Le simple fait d’être « goorjigen » n’est pas en soi puni par le code pénal. Mais  il suffit que  des individus  commettent des actes contre nature découverts pour tomber sous le coup  de loi. On se rappelle de la fameuse affaire des homosexuels de Mbao qui avait défrayé la chronique avec l’arrestation  de plusieurs d’entre eux, surpris dans un appartement de ce quartier de Dakar, en train de se livrer à leur sport favori. 

 Ils ont été condamnés à 9 ans de prison, avant d’être libérés après quelques petits mois de détention.  Fléau des temps modernes, la pratique homosexuelle a tendance à se banaliser sous nos cieux. Tout récemment,  un responsable de l’église est montré au créneau pour bannir le phénomène qui prend des proportions inquiétantes sous nos latitudes.  Avant lui, l’ensemble des chefs religieux du pays, le défunt Khalife général des Tidianes en particulier avaient fait montre d’une opposition farouche à la dépénalisation de ce délit.


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