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Il s’avère que le document est authentique et date d’octobre 2013. Seulement, il n’a aucunement été délivré à la personne qui se tient au guichet de la sous-préfecture. Jugé, le Havrais explique s’être rendu en vacances au Sénégal. Sur un marché, un inconnu l’aborde. Il promet un permis au touriste. Il doit simplement lui indiquer savoir conduire et lui verser 300 €. Le permis sénégalais est remis à l’intéressé deux jours plus tard.
Aux juges français, il concède qu’il n’a jamais vécu au Sénégal, contrairement aux exigences pour décrocher le titre. Et il n’a même jamais été inscrit à une auto-école. «Ça ne vous choque pas ? s’exclame le président. Moi, ça m’a particulièrement frappé ! Ça ne se passe pas comme ça ! Le Sénégal est peut-être le pays d’origine de votre famille. Mais, vous, vous êtes un Français lambda...». Moctar plaide l’ignorance et n’offre pas de meilleur argument de bonne foi. «Je n’avais pas le temps d’aller à l’auto-école». Le parquet partage «les doutes du tribunal » et sollicite «une peine dissuasive, afin qu’il ne reproduise pas ce type de comportement». Par le passé, Moctar a déjà été reconnu coupable à une reprise, pour opposition à un chèque qu’il avait émis. Aujourd’hui, il est condamné à régler des jours-amendes tels que réclamés par le Procureur. Quatre-vingt-dix fois 15 €.