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Dans un entretien avec l’Obs Aby Ndour, revient sur son procès avec son «harceleur», Baba Amadou Kâne. Elle explique comment est ce qu’elle en est arrivée la. « C’est un gars qui a posé des actes déplacés qui ne correspondaient pas à ma personnalité. Au début, j’en avais parlé à sa famille et à ses collègues qui ont joué les bons offices en me demandant de retirer ma plainte. Chose que j’ai faite. Mais, après la Tabaski, il est revenu à la charge avec des messages et des appels intempestifs. » A la question de savoir en tant que mère de famille, comment elle la vécu elle répond « Il m’a manqué de respect. Tout être humain a le droit de ressentir des sentiments pour un autre, mais il y a des limites et différentes façons de démontrer son amour. Mais harceler continuellement une personne jusqu’à même assiéger sa maison, non ! Là c’est trop et je me suis décidée à réagir. J’ai déposé une plainte. Lors de la confrontation, il a reconnu les faits et a sollicité mon pardon. Mais, j’ai refusé parce qu’il est allé, cette fois-ci, trop loin. Le procès a eu lieu aujourd’hui (l’entretien s’est déroulé vendredi soir, après le procès) et on attend le délibéré prévu pour le 20 novembre prochain. » Toujours sur cette affaire, elle a tenu à expliquer comment cet « agresseur » est entré « dans sa vie ».
« Je ne le connais pas et je ne l’ai jamais vu. A la police, on lui a demandé d’où est ce qu’il me connaissait, il a répondu qu’on a eu à partager la même classe et quand les enquêteurs lui ont demandé dans quelle école, il lui était impossible de répondre. Il raconte sa vie et quand la police l’a arrêté, il a dit aux policiers que parfois, il était chez moi jusqu’à 5 heures du matin. Quand les policiers ont effectué la confrontation, il s’est rétracté en avouant qu’il ne faisait que raconter des bobards. » Dira-t-elle avant de noter qu’à ces enfants elle leur a caché toute cette histoire.