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Abidjan… Samuel Eto’o Fils parle du «retrait de son passeport»
Dans une mise au point datée du lundi 7 juillet 2014, le capitaine des Lions indomptables, cité il y a une semaine dans une affaire d’audition à la Délégation générale de la sûreté nationale (Dgsn), déclare qu’il est victime d’une cabale et invite ses commanditaires à y mettre un terme.
Une semaine après son conseil, Eto’o a (enfin) parlé. Au centre de plusieurs polémiques depuis la débâcle de l’équipe nationale du Cameroun à la Coupe du monde de football au Brésil, le capitaine de la sélection nationale fanion, brille par des mises au point incessantes sur ses récentes activités face à une presse avec qui il joue au « ping pong » dans l’information. La dernière illustration est cette mise au point faite depuis Abidjan en Côte d’ivoire où il vient de demander la main de sa compagne Georgette Tra Lou. Le goléador a pris la plume pour dire sa part de vérité dans ce qui est convenu d’appeler désormais l’«Affaire Eto’o-Le Jour ».
Dans un document dense de trois pages intitulé : « de l’escalade de la diffamation arrogante autour de Samuel Eto’o », celui qu’on annonce à l’As Roma la saison prochaine, tente de remettre la balle au centre, après la diffusion d’informations inexactes sur sa personne dans l’édition du quotidien Le Jour du 30 juin 2014. Notamment au sujet d’une audition qui aurait duré plusieurs heures à la Dgsn. L’ancien attaquant de Chelsea qui déclare qu’elle n’a jamais eu lieu, déplore surtout l’attitude de Haman Mana, le directeur de publication qui, à travers une mise au point publiée la semaine dernière, a réitéré que l’information contenue dans les colonnes du journal qu’il dirige ne souffre d’aucune contestation.
Fugitif
Le quadruple ballon d’or africain s’en prend également à Denis Nkwebo, journaliste et non moins président de la Mutuelle du personnel de Le Jour. Lui qui, selon le joueur, en a remis une couche en déclarant sans fioriture que «Samuel Eto’o a échappé à la police en voyageant à bord d’un taxi de Yaoundé à Douala le 27 juin dernier». Suffisant pour taxer la star de « fugitif». Affirmations somme toutes gratuites selon l’ancien Pichichi. « Je tiens à préciser que tout ceci est archi-faux. (…) Je suis consterné face à une telle insolence dans la diffamation et, surtout, cette capacité à affabuler d’un journal que je respecte. Je suis atterré devant cette propension à inventer des «scoops» destinés à un public pour lequel on manque évidemment de considération, moi qui ai toujours su et cru qu’un média qui s’est trompé rectifie l’information mensongère, qui plus est, a déjà fait tant de mal à l’image de sa victime que je suis », écrit le meilleur buteur de l’histoire des Lions indomptables.
Pius Njawé en exemple
Et de faire quelques précisions à l’intention de l’opinion nationale et internationale. En effet, regrette l’ancien « Interiste » qui avoue être victime d’une cabale, « je ne sais plus où situer le mea culpa du journaliste Jean-Bruno Tagne, auteur de l’article incriminé; ce dernier m’a adressé à cet effet de «sincères excuses» dans un message daté du 02 juillet 2014 où il reconnaît les faits », confie-t-il. Eto’o qui espérait que la réaction du chef service politique mettrait un terme à cette campagne de dénigrement, explique qu’il a quitté Yaoundé jeudi 26 juin 2014 au volant de son véhicule accompagné de deux autres véhicules amis. A Douala, poursuit-il, « nous avons dîné au restaurant Le Beaujolais où nous n’étions pas seuls clients. Les dirigeants et le personnel de l’établissement peuvent en témoigner ».
Le goléador conclut en affirmant qu’il ne s’agit ni plus ni moins que d’une haine que nourrit ses « bourreaux » à l’endroit de « quelqu’un qui n’a pourtant commis aucune infraction pénale et, surtout, qu’il n’y a aucun mandat d’arrêt contre sa personne ». Citant en exemple et par référence Le Messager et son feu fondateur, Pius Njawe, le goléador invite Le Jour qu’il accuse de divulguer des informations mensongères et nuisibles, de rectifier à chaque fois que le journal est mal informé avant de boucler sa mise au point en suggérant de réparer ce préjudice moral.
Rappel des faits: Aux origines d’une histoire compliquée
Tout commence lundi 30 juin 2014. Dans sa première édition de la semaine, le quotidien Le Jour commet un article avec pour titre : « Débâcle des Lions indomptables : Samuel Eto’o entendu à la Dgsn ». L’auteur de l’article dont les aptitudes professionnelles ne souffrent d’aucune contestation, confie que le capitaine de la sélection nationale fanion a été entendu par les fins limiers de la Police puis, son passeport lui a été retiré. Deux jours plus tard, c’est le conseil des avocats du goléador qui organise une sortie musclée non pas à travers un droit de réponse comme l’exige la Loi mais à travers un pamphlet dans lequel ils usent de termes procéduriers pour « déplorer le discrédit que, par ces fausses informations d’une gravité certaine et aux conséquences incalculables, cette manière d’agir jette sur le noble métier de journaliste en général et sur le journaliste camerounais en particulier, sans oublier le coup que cela porte à l’image de notre pays connu pour être un havre de paix ». Comme si cela ne suffisait pas, les avocats au barreau du Cameroun ouvrent le feu sur Jean-Bruno Tagne, non sans marquer leur étonnement sur le fait qu’il soit par ailleurs, membre du Conseil national de la Communication (Cnc).
Ce n’est à la fin de leur brûlot qu’ils vont rappeler que le capitaine des Lions indomptables, contrairement à ce qui est rapporté dans l’article, a effectué un « séjour accueillant, fructueux et paisible tant à Yaoundé qu’à Douala ou se trouvent ses parents et d’où il est parti le dimanche 29 juin 2014 pour rejoindre sa famille, à l’étranger, pour passer un petit moment en intimité ». Ce que ne peut tolérer Haman Mana qui, en bon Directeur de publication et ne doutant aucunement des faits rapportés par son reporter, va publier un communiqué pour confirmer la véracité des faits, mais aussi fustiger cette sortie cavalière et inopportune des avocats du quadruple ballon d’or africain. Le Dp va rappeler à ses bourreaux que l’auteur du texte a pris toutes les précautions d’usage, non sans confronter ses différentes sources avant publication.
Avocats sans honneur
Cerise sur le gâteau, Denis Nkwebo, en sa qualité de président de la Mutuelle du personnel du Jour argue que « Samuel Eto’o a échappé à la police en voyageant à bord d’un taxi de Yaoundé à Douala. Une fois à l’aéroport international de Douala, le Commissaire spécial de l’aéroport qui tenait à le retenir a été instruit par sa hiérarchie à la Dgsn de ne point agir, faute de mandat du parquet. Pour le moment, Eto’o est un fugitif ». Et de conclure que le personnel du quotidien Le Jour saura se défendre contre ces «avocats sans honneur, qui vendent le droit contre l’argent d’un puissant».
Commence alors une campagne de récup par médias interposés. Entre démentis, révélations, insultes, campagne de « kilav » et tirs nourris contre le reporter et le journal qui l’emploie, les pros et les anti-Eto’o se livrent à une guerre sans merci. Chacun y allant de son argumentaire et ses confidences sur l’affaire. Ça va dans tous les sens. L’auteur de l’article, imperturbable, croit bien faire en faisant son mea-culpa. Jbt comme on l’appelle affectueusement, présente des excuses auprès de Samuel Eto’o, lui avouant qu’il s’est trompé comme le font tous les Hommes. Alors qu’on croit l’affaire close, nouveau rebondissement. Coup de théâtre, c’est le pichichi himself qui prend la plume pour tirer à boulets rouges sur Haman Mana et Denis Nkwebo qu’il accuse d’alimenter l’opinion d’informations mensongères
GFM
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