Welcome to New York, le film polémique inspiré de l’affaire de DSK, vient d’essuyer amèrement des critiques. On y retrouvait un Gérard Depardieu, menotté et seul face à une horde de journalistes en quête de scoops inédits.
Après avoir visionné le nouveau chef d’œuvre d’Abel Ferrara, certains journalistes et Anne Sinclair ne sont pas allés de main morte et ont sévèrement taclée le film.
Le quotidien Le Monde a mis un titre assez révélateur en indiquant que:
La question qui fâche est celle du rôle de Simone, l’épouse de Devereaux.
Le monde de Anne Sinclair s’écroule lorsqu’elle apprend la chute de son mari. Femme de pouvoir, elle reste sereine et reste solidaire pour préserver leurs intérêts communs.
Jusque là, tout se passe bien. Mais un détail titilleux du film évoque la double allusion à sa fortune et à l’usage qu’elle en fait comme grande donatrice à Israël : le pouvoir et l’argent, une dérive dans le fantasme antisémite.
Le Figaro a suivi les pensées du Monde en :
Que l’ancien drogué Abel Ferrara et l’autodestructeur Depardieu se reconnaissent en DSK, homme « suicidaire », c’est leur droit. Mais ils le font sur le dos d’Anne Sinclair, ajoutant à la misogynie un antisémitisme nauséabond.
Le producteur n’est pas resté sourd face à de telles déclarations et a souhaité répondre :
Je ne suis pas antisémite. J’espère que non. J’ai été élevé par des femmes juives.
Le film fait couler beaucoup d’encre et on n’en a pas encore fini d’en entendre parler.
potins