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D’après un rapport envoyé par le commissaire Cheikhena Cheikh Saadbou Keïta, ci-devant patron de l’Office central de répression du trafic illicite des stupéfiants (Ocrtis) au ministère de l’Intérieur, il est au cœur d’un trafic international de stupéfiants. En effet, dès la nomination de Abdoulaye Niang à la tête de la Dgpn, Cheikh Keïta a saisi Pathé Seck pour l’informer des «dégâts» laissés par son prédécesseur à l’Ocrtis. Il s’agit d’un trafic international de stupéfiants impliquant des dealers nigérians et sénégalais entretenus par la hiérarchie de l’Ocrtis dirigée pendant dix ans par Abdoulaye Niang.
«Mes fonctions et les responsabilités qu’elles comportent sont les seules choses qui me font persister que le commissaire Niang s’est comporté à la tête de l’Office central pour la répression illicite des stupéfiants comme un vulgaire trafiquant de drogue », écrit-il.Le journal d’indiquer que le ministre de l’Intérieur était informé de cet «héritage» constaté par M. Keïta bien avant la nomination de Abdoulaye Niang à la tête de la Dgpn.Selon le commissaire Keita qui a passé dix ans à la tête de l’Ocrtis, les pratiques instaurées par ce haut fonctionnaire «ont résisté à l’effet du temps».
Comment ? «Il était parvenu à compromettre tous ses collaborateurs en organisant la protection des revendeurs tapis dans les quartiers et qui recevaient des policiers plusieurs centaines de kilogrammes de chanvre indien provenant des saisies effectuées par l’Ocrtis».
seneweb