Politique

Abdoulaye Wade : « quand je ne serais plus président…»


Mercredi 23 Novembre 2011

"Lorsque je ne serais plus président, dans ma maison, je recevrai des écrivains, des artiste (…), la musique traditionnelle à la base, pour discuter des grands idées afin d’apporter quelque chose dans les grandes idées qui mènent le monde ». C’est ce qu’a laissé entendre, hier, le président de la République Me Abdoulaye Wade à l’ouverture de l’assemblée générale constitutive du réseau des poètes essayistes, nouvellistes (Pen) d’Afrique (Rap). Le président Wade qui dessine ainsi son avenir après le champ politique regrette : « aujourd’hui, il n’y a plus de discussions intellectuelles. Il n’y a que des discussions politiques."


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La politique dit-il « c’est bien, ce n’est pas tout ; ce n’est qu’une parcelle de la vie ». apprend le président Wade. Non sans « espérer qu’après le mois de février 2012 (élection présidentielle), on mettra les discussions politiques dans les tiroirs avec des cadenas très solides pour les ressortir plus tard ». A la classe politique et aux intellectuels, sénégalais Me Wade les invite à la discussion, surtout à des échanges intellectuels sur des sujets de valeurs. « Au-delà du Sénégal, il y a les problèmes de l’Afrique, du monde. Nous ne pouvons pas nous détourner de ce qui se passe aujourd’hui en Europe, au Etats-Unis. Si ça se passe mal là-bas, ça va nous retomber sur la tête. Nous devons comprendre tout cela et nous insérer dans l’international », alerte le chef de l’Etat. L’essentiel aujourd’hui, relève-t-il est de développer le culte du dialogue ».Aux écrivains dit-il « il y a une forte production et une très faible consommation ». La faute, indique Me Wade « c’est par ce que les écrivains ne suivent pas le chemin qu’il faut pour aller vers les populations qui doivent consommer les livres ».
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La Rédaction