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Et s’il y a un cas où il est très attendu, c’est bien sûr celui de son fils, Karim Wade, en détention à la Maison d’Arrêt et de Correction (Mac) de Reubeuss depuis maintenant plusieurs mois. Mieux, Me Abdoulaye Wade semble être la seule et unique clé qui pourrait sortir son fils de la situation dans laquelle il se trouve. Une «vérité» reconnue par les différentes parties engagées dans la procédure, aussi bien les avocats de Karim que les juges de la Commission d’instruction de la Cour de Répression de l’Enrichissement illicite (Crei).
Des informations recueillies au sein de la Commission dirigée par le juge Cheikh Tidiane Bitèye, il relève que les magistrats, presque à l’unanimité, sont d’avis, en tout cas pour ce qui s’attache à l’enquête sur les biens et avoirs de Karim Wade, que l’audition de l’ancien président de la République est une nécessité.
A défaut d’un face-à-face avec les juges, certains membres de la Commission d’instruction pensent pour leur part que, tout au moins, une déclaration écrite et authentifiée par la signature de la main d'Abdoulaye Wade pourrait être la clé des multiples énigmes qui entourent les affaires relevées lors de la procédure d’instruction déclenchée.