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Le Premier ministre du Sénégal se trouve dans une mauvaise passe, lui qui voulait redresser le pays et diriger la croisade contre les biens mal acquis, le blanchiment de l’argent sale, entre autres pratiques prohibées par les lois en vigueur dans le pays. Abdoul Mbaye accusé de blanchiment d’argent, puis attrait à la barre par un opérateur économique pour « faux, usage de faux et escroquerie », c’est tout un symbole du nouveau régime qui s’effrite, et qui risque de payer les frais d’une rupture qui s’expérimente jusque dans les rangs du pouvoir. Jusqu’où iront les nouvelles autorités, pourrait-on se demander ? Qui a décidé de remettre au goût du jour ce dossier étouffé à l’aube de la nouvelle alternance suite à la nomination d’Abdoul Mbaye ? Abdoul Mbaye compte-t-il ses derniers jours à la Primature ? On peut seulement constater que les choses sont allées vite, très vite le concernant. Ce jeudi 15 novembre, la cour de cassation déterminera si Abdoul Mbaye, rattrapé par son passé, sera de nouveau droit dans ses bottes, après la tempête médiatico-judiciaire qui n’a pas fini d’obscurcir l’horizon pour un Premier ministre que tout épargnait jusqu’ici, si ce n’était la rumeur.