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Les Vérités de Serigne Babacar Sy Mansour aux Députés
En effet, ce n’est pas la même chose. C’est complètement différent. Ce qui est important, c’est de couper, d’être capable de faire le deuil de ce qu’on a vécu pendant 15 ans. Il ne faut jamais dire : si j’avais su, si j’avais pu, si j’étais là. Moi, j’ai coupé.
J’estime avoir bien fait une carrière au-delà des mes espérances. Je n’ai aucun regret par rapport à ce que j’ai vécu. Je n’ai aucune amertume par rapport à ce que je vois aujourd’hui. Si cette équipe gagne une fois la Can, ça ne changera rien à la perception des gens vis-à-vis de nous, de la génération 2002.
Les gens nous diront : Merci pour ce que vous avez fait. Ce n’est pas la même génération et chaque exploit est différent. Maintenant, mon rôle de consultant est d’essayer d’apporter quelque chose dans mon nouveau métier aux téléspectateurs, aux gens qui m’écoutent, qui me regardent. Et je suis très satisfait de la vie que je mène actuellement.
Comment avez-vous atterri à Canal+ ?
C’est assez simple. J’amenais ma fille à l’école et j’ai rencontré un journaliste qui travaille à Canal+ et qui m’a demandé ce que je devenais. Je lui dis que je m’occupe de mes enfants, de mes affaires et que cela faisait six mois que j’ai arrêté. Que je prenais un peu de recul par rapport au monde du football.
Il me dit : «Pourquoi tu ne te fais pas consultant ?» Je lui dis que ça n’a jamais été dans mes ambitions. Après, il me dit : «Tu présentes bien, tu parles bien. Il faut que tu essaies, si ça ne le fait pas, tu arrêtes.»
Et il m’a fait rencontrer le directeur de Canal qui m’a dit que mon profil les intéresse par rapport à la Premier League parce que j’y ai joué pendant cinq ans. Ça a démarré comme ça. Après, on m’a trouvé bon. Là, je continue à grandir, à apprendre dans mon métier.
Y avait-il une certaine pression ?
Non (direct) ! Mon premier match, c’était New York Red Bull de Thierry Henry contre Lyon, en match amical. Je me suis dit : On va essayer. Après une fois, deux fois, trois fois et les gens sont revenus vers moi pour dire : «Ecoute, il y a quelque chose. Il faut que tu continues à travailler. On va t’expliquer certaines choses.» J’y ai pris goût. Ensuite, je me suis déplacé sur les terrains. On voit les joueurs arriver. Je me nourris d’autres choses et je prends beaucoup de plaisir à le faire.
Vous intéressez-vous à la politique ?
Je m’y intéresse bien sûr, mais pas pour la pratiquer. J’estime qu’il est important de se cultiver, de connaître les gens qui vous gouvernent, de savoir ce qu’est la politique, de droite, de gauche, les extrêmes. C’est un enrichissement personnel. Mais je n’ai aucune vocation politique.
Etes-vous proche des politiciens ?
Ici, je n’en connais aucun. En France, non plus. On est amené à rencontrer les politiciens quand on est footballeur. Notre génération a eu l’occasion de rencontrer le Président Wade. On était souvent à son contact. C’est quelqu’un qui a entouré l’Equipe nationale. Ce serait avec plaisir que j’échangerai avec le Président Wade si je suis amené à croiser son chemin.
Et l’actuel Président, Macky Sall?
Egalement, ce serait un plaisir d’échanger avec lui. La politique, ce n’est pas seulement les gens en place. Il y a aussi des gens qui ont marqué le Sénégal et qui sont toujours intéressants de rencontrer. La vie est une culture permanente. Est-ce qu’on peut rester une journée sans échanger avec quelqu’un ? C’est difficile. Si ça arrive au moment de se coucher, il y aura un grand moment de solitude.
LEQUOTIDIEN
Aujourd’hui, vous êtes consultant à Canal+. J’imagine que l’ambiance est différente de celle que vous viviez sur le terrain...
En effet, ce n’est pas la même chose. C’est complètement différent. Ce qui est important, c’est de couper, d’être capable de faire le deuil de ce qu’on a vécu pendant 15 ans. Il ne faut jamais dire : si j’avais su, si j’avais pu, si j’étais là. Moi, j’ai coupé.
J’estime avoir bien fait une carrière au-delà des mes espérances. Je n’ai aucun regret par rapport à ce que j’ai vécu. Je n’ai aucune amertume par rapport à ce que je vois aujourd’hui. Si cette équipe gagne une fois la Can, ça ne changera rien à la perception des gens vis-à-vis de nous, de la génération 2002.
Les gens nous diront : Merci pour ce que vous avez fait. Ce n’est pas la même génération et chaque exploit est différent. Maintenant, mon rôle de consultant est d’essayer d’apporter quelque chose dans mon nouveau métier aux téléspectateurs, aux gens qui m’écoutent, qui me regardent. Et je suis très satisfait de la vie que je mène actuellement.
Comment avez-vous atterri à Canal+ ?
C’est assez simple. J’amenais ma fille à l’école et j’ai rencontré un journaliste qui travaille à Canal+ et qui m’a demandé ce que je devenais. Je lui dis que je m’occupe de mes enfants, de mes affaires et que cela faisait six mois que j’ai arrêté. Que je prenais un peu de recul par rapport au monde du football.
Il me dit : «Pourquoi tu ne te fais pas consultant ?» Je lui dis que ça n’a jamais été dans mes ambitions. Après, il me dit : «Tu présentes bien, tu parles bien. Il faut que tu essaies, si ça ne le fait pas, tu arrêtes.»
Et il m’a fait rencontrer le directeur de Canal qui m’a dit que mon profil les intéresse par rapport à la Premier League parce que j’y ai joué pendant cinq ans. Ça a démarré comme ça. Après, on m’a trouvé bon. Là, je continue à grandir, à apprendre dans mon métier.
Y avait-il une certaine pression ?
Non (direct) ! Mon premier match, c’était New York Red Bull de Thierry Henry contre Lyon, en match amical. Je me suis dit : On va essayer. Après une fois, deux fois, trois fois et les gens sont revenus vers moi pour dire : «Ecoute, il y a quelque chose. Il faut que tu continues à travailler. On va t’expliquer certaines choses.» J’y ai pris goût. Ensuite, je me suis déplacé sur les terrains. On voit les joueurs arriver. Je me nourris d’autres choses et je prends beaucoup de plaisir à le faire.
Vous intéressez-vous à la politique ?
Je m’y intéresse bien sûr, mais pas pour la pratiquer. J’estime qu’il est important de se cultiver, de connaître les gens qui vous gouvernent, de savoir ce qu’est la politique, de droite, de gauche, les extrêmes. C’est un enrichissement personnel. Mais je n’ai aucune vocation politique.
Etes-vous proche des politiciens ?
Ici, je n’en connais aucun. En France, non plus. On est amené à rencontrer les politiciens quand on est footballeur. Notre génération a eu l’occasion de rencontrer le Président Wade. On était souvent à son contact. C’est quelqu’un qui a entouré l’Equipe nationale. Ce serait avec plaisir que j’échangerai avec le Président Wade si je suis amené à croiser son chemin.
Et l’actuel Président, Macky Sall?
Egalement, ce serait un plaisir d’échanger avec lui. La politique, ce n’est pas seulement les gens en place. Il y a aussi des gens qui ont marqué le Sénégal et qui sont toujours intéressants de rencontrer. La vie est une culture permanente. Est-ce qu’on peut rester une journée sans échanger avec quelqu’un ? C’est difficile. Si ça arrive au moment de se coucher, il y aura un grand moment de solitude.
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