Autres articles
-
As Pikine-Casa Sport : bataille rangée entre supporters
-
Entre bienveillance et amertume, la reine Elizabeth II regrette le retrait de Meghan et Harry
-
Faits-Divers HORREUR À GUÉDIAWAYE: Un tailleur poignarde mortellement un cordonnier
-
Île de Kouba : Cette localité de la Casamance où « le cannabis finance les études des jeunes »
-
Taximan tué à Yoff: Ousseynou Diop jugé le 7 janvier 2020
Se jeter dans une eau glaciale pour ne pas payer le restaurant, c’est la nouvelle tendance qui sévit sur le réseau social Facebook. Aux allures enfantines, ce défi vient de tourner au drame pour un jeune garçon de 19 ans. Jeudi 12 juin, un garçon s’est noyé à Béganne (Morbihan) en voulant relever le défi «en vogue» sur Facebook. Le jeune homme qui s’est noyé était accompagné de deux amis, dont l’un filmait les deux autres. «La victime avait cru bon d’attacher son vélo à sa jambe pour le récupérer, mais il y avait six mètres de fond et il n’a pas pu remonter», a détaillé le colonel de gendarmerie Sylvain Laniel.
Le jeune homme qui s’est noyé était accompagné de deux amis, dont l’un filmait les deux autres. «La victime avait cru bon d’attacher son vélo à sa jambe pour le récupérer, mais il y avait six mètres de fond et il n’a pas pu remonter», a détaillé le colonel de gendarmerie Sylvain Laniel.
«Le jeune homme s’est noyé après s’être jeté à l’eau avec son vélo dans le cadre d’un défi +A l’eau ou au resto+» sur Facebook, a indiqué Igor Souchu, substitut du procureur. Le principe du défi: se jeter déguisé dans une eau glaciale pour éviter de payer le restaurant. À l’issue de ce challenge, le candidat nomme trois personnes qui doivent suivre son exemple dans les 48 heures.
Pour certains l’histoire se résume à de simples égratinures et une belle frayeur. Pour d’autres participants qui poussent le défi à son maximum sans estimer les risques, cela peut tourner au drame. Mercredi 11 juin, vers 13 heures, à Valenciennes, aux abords du lycée de l’Escaut, un garçon de seconde et une fille de première ont voulu à leurs tours relever le défi «à l’eau ou un resto». La baignade a vite tourné au cauchemar. Les deux jeunes lycéens se sont enlisés dans la vase très présente à cet endroit. Jason Hansenius, un étudiant de 20 ans, en pause déjeuner avec ses amis observe la scène. Après quelques minutes, le jeune garçon vient au secours des deux étudiants coincés dans l’Escaut.
Le 31 mai dernier aussi, un jeune homme de 21 ans s’est gravement blessé sur la plage de Wimereux (Pas-de-Calais). Le jeune garçon a sauté la tête la première dans une quantité trop faible d’eau. Les personnes présentes pour filmer son défi ont appelé les secours, le garçon a été héliporté au CHR de Lille. Le porte parole de la DGPN, Franck Dehay a indiqué que le jeune homme présentait «des séquelles irréversibles».
Après ces deux drames, la direction générale de la police nationale (DGPN) a mis en garde contre les «défis» lancés sur Facebook. «Après la vague de la +neknomination+ (se filmer en buvant de l’alcool)» de février dernier sur les réseaux sociaux, «les défis sur Facebook prennent de l’ampleur avec une nouvelle et récente déclinaison» intitulée «à l’eau ou au resto», a indiqué à l’AFP .
«Un jeu dramatique et complètement stupide» Même si ces baignades gelées partent parfois d’un bon sentiment, la police a publié jeudi un communiqué pour prévenir des dangers liés à ce genre de pari Facebook. «Même si cela part parfois d’un bon sentiment, il y a des risques de noyade, d’accident, de dérapages», a soutenu Franck Dehay, invitant les jeunes «à ne pas se laisser influencer».
Un rassemblement pour la bonne cause a été organisé le 8 juin à Calais via Facebook. L’évènement a tout de même mobilisé 1 000 personnes. En effet, les participants qui s’étaient réunis sur la plage du Portel devaient ramener «une pièce ou un billet dans leur maillot de bain». Cette collecte de fonds plutôt insolite avait pour but de financer un fauteuil roulant pour Enzo, un jeune garçon de 9 ans. La mission a été accomplie avec succès et sous haute surveillance de la police, «il n’y a pas eu d’incidents graves cette fois», a précisé le porte-parole de la DGPN. Un nouveau saut dans l’eau est prévu le 14 juin prochain à Boulogne-sur-Mer. Ce défi aura pour but de récolter des fonds pour Loane, une petite fille atteinte de soucis cérébraux.
Malgré certaines motivations louables, la police nationale a tenu a précisé que ces défis amenaient «un risque de surenchère». Même si l’idée du défi paraît élementaire, «c’est un réel danger, c’est moins inoffensif que cela n’y paraît» a plaidé Franck Dehay.
La vidéo retrace les moments les plus «folkloriques» en rapport avec ce défi qui fait des ravages depuis quelques semaines sur Facebook.
Sur son compte Twitter, la gendarmerie nationale a détourné le nom de ce défi Facebook avec un mot-clef #AlaMorgueOuAuResto.
Le jeune homme qui s’est noyé était accompagné de deux amis, dont l’un filmait les deux autres. «La victime avait cru bon d’attacher son vélo à sa jambe pour le récupérer, mais il y avait six mètres de fond et il n’a pas pu remonter», a détaillé le colonel de gendarmerie Sylvain Laniel.
«Le jeune homme s’est noyé après s’être jeté à l’eau avec son vélo dans le cadre d’un défi +A l’eau ou au resto+» sur Facebook, a indiqué Igor Souchu, substitut du procureur. Le principe du défi: se jeter déguisé dans une eau glaciale pour éviter de payer le restaurant. À l’issue de ce challenge, le candidat nomme trois personnes qui doivent suivre son exemple dans les 48 heures.
Pour certains l’histoire se résume à de simples égratinures et une belle frayeur. Pour d’autres participants qui poussent le défi à son maximum sans estimer les risques, cela peut tourner au drame. Mercredi 11 juin, vers 13 heures, à Valenciennes, aux abords du lycée de l’Escaut, un garçon de seconde et une fille de première ont voulu à leurs tours relever le défi «à l’eau ou un resto». La baignade a vite tourné au cauchemar. Les deux jeunes lycéens se sont enlisés dans la vase très présente à cet endroit. Jason Hansenius, un étudiant de 20 ans, en pause déjeuner avec ses amis observe la scène. Après quelques minutes, le jeune garçon vient au secours des deux étudiants coincés dans l’Escaut.
Le 31 mai dernier aussi, un jeune homme de 21 ans s’est gravement blessé sur la plage de Wimereux (Pas-de-Calais). Le jeune garçon a sauté la tête la première dans une quantité trop faible d’eau. Les personnes présentes pour filmer son défi ont appelé les secours, le garçon a été héliporté au CHR de Lille. Le porte parole de la DGPN, Franck Dehay a indiqué que le jeune homme présentait «des séquelles irréversibles».
Après ces deux drames, la direction générale de la police nationale (DGPN) a mis en garde contre les «défis» lancés sur Facebook. «Après la vague de la +neknomination+ (se filmer en buvant de l’alcool)» de février dernier sur les réseaux sociaux, «les défis sur Facebook prennent de l’ampleur avec une nouvelle et récente déclinaison» intitulée «à l’eau ou au resto», a indiqué à l’AFP .
«Un jeu dramatique et complètement stupide» Même si ces baignades gelées partent parfois d’un bon sentiment, la police a publié jeudi un communiqué pour prévenir des dangers liés à ce genre de pari Facebook. «Même si cela part parfois d’un bon sentiment, il y a des risques de noyade, d’accident, de dérapages», a soutenu Franck Dehay, invitant les jeunes «à ne pas se laisser influencer».
Un rassemblement pour la bonne cause a été organisé le 8 juin à Calais via Facebook. L’évènement a tout de même mobilisé 1 000 personnes. En effet, les participants qui s’étaient réunis sur la plage du Portel devaient ramener «une pièce ou un billet dans leur maillot de bain». Cette collecte de fonds plutôt insolite avait pour but de financer un fauteuil roulant pour Enzo, un jeune garçon de 9 ans. La mission a été accomplie avec succès et sous haute surveillance de la police, «il n’y a pas eu d’incidents graves cette fois», a précisé le porte-parole de la DGPN. Un nouveau saut dans l’eau est prévu le 14 juin prochain à Boulogne-sur-Mer. Ce défi aura pour but de récolter des fonds pour Loane, une petite fille atteinte de soucis cérébraux.
Malgré certaines motivations louables, la police nationale a tenu a précisé que ces défis amenaient «un risque de surenchère». Même si l’idée du défi paraît élementaire, «c’est un réel danger, c’est moins inoffensif que cela n’y paraît» a plaidé Franck Dehay.
La vidéo retrace les moments les plus «folkloriques» en rapport avec ce défi qui fait des ravages depuis quelques semaines sur Facebook.
Sur son compte Twitter, la gendarmerie nationale a détourné le nom de ce défi Facebook avec un mot-clef #AlaMorgueOuAuResto.