Autres articles
-
[ DIRECT ] Loi de Finance Rectificative 2024: Suivez la plénière à l'Assemblée nationale
-
Serigne Mboup : «C'est une bonne idée d'interdire la friperie, mais...»
-
Gambie : Ousmane Sonko chez Adama Barrow
-
La Ville de Dakar convoque une session du Conseil municipal après la démission annoncée du Maire Barthélémy Toye Diaz
-
Interdiction « Fëgg diaye » : Le démenti-confirmation du ministre du Commerce
Les menaces de troubles sociaux qui pèsent sur le Sénégal, dans la foulée de la proclamation par le Conseil constitutionnel, vendredi 27 janvier, de la liste définitive des candidats aptes à briguer le fauteuil présidentiel, semblent très prises au sérieux par le gouvernement. Pour prévenir ces éventuels troubles, surtout après les engagements du M 23 à refuser, par tous les moyens, toute décision des « Cinq sages » allant dans le sens de la validation de la candidature contestée de Me Wade, le ministre de l'Intérieur, Me Ousmane Ngom, a annoncé l'interdiction des manifestations politiques, entre ce jeudi et lundi prochains, dans la rue et sur l'ensemble du territoire national.
L'information rapportée par l'Agence de presse sénégalaise (Aps) qui a reçu copie d'un arrêté ministériel pris dans ce sens souligne en effet que «Pour des raisons de sécurité, sont interdits sur toute l'étendue du territoire national les cortèges, défilés et rassemblements de personnes sur la voie publique ». Cette interdiction qui s'applique sur la période du jeudi 26 janvier 2012 à 00h au lundi 30 janvier à minuit reste, comme le précise le texte du ministère de l'Intérieur, une mesure temporaire qui est prise pour la période (…), pendant laquelle « le Conseil constitutionnel aura à statuer sur les candidatures à l'élection présidentielle du 26 février 2012 ». Selon toujours le texte du ministère de l'Intérieur, l'objectif visé par une telle décision est d'éviter « toute pression, dans un sens ou dans un autre, sur cette haute institution et de lui permettre d'accomplir sa mission dans le calme et la sérénité ». En vérité, force est de reconnaître que, par une telle mesure, le gouvernement semble prendre les devants pour éviter au Sénégal des perturbations préélectorales qui pourraient être lourdes de conséquences pour la stabilité sociale du pays. Mettant d'ailleurs en garde d'éventuels contrevenants de l'interdiction, le ministre de l'Intérieur Ousmane Ngom rappelle, dans son texte, le principe de l'exercice des libertés publiques, tout en signalant qu'en 2011, plus de 3.050 rassemblements et manifestations sur la voie publique ont été organisés avec l'accord des autorités administratives et l'encadrement des forces de sécurité.
La mesure d'interdiction temporaire des manifestations, entre ce jeudi et lundi prochain, ne concerne toutefois pas « les chants religieux et les processions à caractère religieux » (sic), « les manifestations décidées par l'Administration dans l'accomplissement de ses missions » et les manifestations sportives, sous réserve de la déclaration préalable auprès de l'autorité administrative.
SUONLINE.SN
L'information rapportée par l'Agence de presse sénégalaise (Aps) qui a reçu copie d'un arrêté ministériel pris dans ce sens souligne en effet que «Pour des raisons de sécurité, sont interdits sur toute l'étendue du territoire national les cortèges, défilés et rassemblements de personnes sur la voie publique ». Cette interdiction qui s'applique sur la période du jeudi 26 janvier 2012 à 00h au lundi 30 janvier à minuit reste, comme le précise le texte du ministère de l'Intérieur, une mesure temporaire qui est prise pour la période (…), pendant laquelle « le Conseil constitutionnel aura à statuer sur les candidatures à l'élection présidentielle du 26 février 2012 ». Selon toujours le texte du ministère de l'Intérieur, l'objectif visé par une telle décision est d'éviter « toute pression, dans un sens ou dans un autre, sur cette haute institution et de lui permettre d'accomplir sa mission dans le calme et la sérénité ». En vérité, force est de reconnaître que, par une telle mesure, le gouvernement semble prendre les devants pour éviter au Sénégal des perturbations préélectorales qui pourraient être lourdes de conséquences pour la stabilité sociale du pays. Mettant d'ailleurs en garde d'éventuels contrevenants de l'interdiction, le ministre de l'Intérieur Ousmane Ngom rappelle, dans son texte, le principe de l'exercice des libertés publiques, tout en signalant qu'en 2011, plus de 3.050 rassemblements et manifestations sur la voie publique ont été organisés avec l'accord des autorités administratives et l'encadrement des forces de sécurité.
La mesure d'interdiction temporaire des manifestations, entre ce jeudi et lundi prochain, ne concerne toutefois pas « les chants religieux et les processions à caractère religieux » (sic), « les manifestations décidées par l'Administration dans l'accomplissement de ses missions » et les manifestations sportives, sous réserve de la déclaration préalable auprès de l'autorité administrative.
SUONLINE.SN