Il y a 4 ans, le Sénégal vivait une révolution citoyenne. Le peuple s’était mobilisé ce jour là, un certain 23 juin 2011 pour montrer son opposition au ticket présidentiel que Me Abdoulaye Wade voulait faire passer à l’Assemblée nationale.
Les émeutes de cet événement avait fait plusieurs morts et de nombreux blessés et dégâts matériels. En ce jour de commémoration, le coordonnateur du Forum civil pense qu’un autre 23 juin n’est pas souhaitable mais il est bien possible. Mouhamadou Mbodj, il y a beaucoup d’incertitudes pour lesquelles le président de la République doit être « clair et ferme » comme le calendrier électoral. «Il va falloir rapidement trancher ces incertitudes du calendrier républicain. A force de repousser la fin du mandat, on risque de subir les incertitudes de ce calendrier au lieu de les maitriser, a-t-il dit lundi sur RFM. Mieux vaut même discuter avec les acteurs. Le conseil constitutionnel n’a pas de président or, le président dit qu’il va saisir cette institution. Il va falloir lever ces incertitudes. Ça permet d’apaiser la situation politique et de voir les projections du futur sur les réformes institutionnelles, la question de son mandat (une question personnelle). C’est un engagement personnel. Quand on va le confirmer et qu’on va évaluer les voies de droit qu’il va falloir utiliser, ça aura une connotation juridique. Mais, il y a des incertitudes qui pèsent sur tout cela. On est en fin de mandat, on ne sait pas encore si c’est en 2017 ou 2019 qu’aura lieu la prochaine élection présidentielle», a dit Mouhamadou Mbodj.
ferloo