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Les électeurs de premier tour de Marine Le Pen et d’Emmanuel Macron présentent deux visages de la France on ne peut plus opposés. Selon l’étude Ipsos Steria menée en sortie des urnes, Emmanuel Macron "surperforme" (il réalise mieux que son score moyen), chez les femmes, les jeunes actifs aisés, cadres ou professions intermédiaires qui pensent exercer une profession "plutôt en expansion".
Celles et ceux qui l’ont choisi ont fait des études supérieures et ont foi en l’avenir puisqu’ils pensent que les générations à venir vivrons mieux que l’actuelle. Ils vivent dans des villes de plus de 100 000 habitants ou en région parisienne.
À l’opposé, les électeurs de Marine Le Pen sont plus souvent des hommes, des ouvriers, employés ou chômeurs. Ils ont peu ou pas de diplômes, pensent que leur métier est en déclin et broient du noir. Ils ou elles pensent que l’on vivra demain moins bien. Ils vivent en zone rurale ou dans des villes petites ou moyennes.
Il n’est donc pas surprenant que leurs candidats, défendent et incarnent dans le débat du second tour deux visions du monde et de la société radicalement opposées.