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Une violente explosion manifestement due au gaz a tué jeudi au moins 25 personnes dont 17 femmes et en a blessé 101 à Mexico dans un gratte-ciel de 214m de haut qui abrite le siège du géant pétrolier Pemex, et les secouristes recherchaient encore dans la nuit d'autres victimes dans les décombres. "C'était comme pendant un tremblement de terre", a raconté une employée de Pemex, Astrid Garcia Treviño, qui sortait à peine de la tour pour aller faire une course. "Je suis revenue, j'ai vu toute la partie basse de l'immeuble détruite et je n'ai pas pu rentrer", a-t-elle expliqué. "Dans l'entresol, il y avait plus de mille personnes. C'est là que les employés pointent", a ajouté l'employée visiblement choquée. Pas de spéculation Près de six heures après l'explosion, le président mexicain Peña Nieto a annoncé le sauvetage d'une personne prise au piège dans les décombres du premier étage sur son compte Twitter. "Je ne connais pas la cause de l'explosion. Mais toute affirmation sur les origines de celle-ci serait de la spéculation", a-t-il également déclaré en demandant aux secours de poursuivre leurs efforts. L'explosion est survenue à 16h00 et, à minuit, la Croix-Rouge recensait 15 morts, selon un bilan encore provisoire dressé par son porte-parole à Mexico, Francisco Suinaga. Les autorités municipales évoquaient, elles, plus de 100 blessés. Le drame s'est produit au moment où la majorité des quelque 3.500 employés de Pemex s'apprêtaient à quitter leur travail. Colonne de fumée noire "C'était terrible, la tour tremblait et des débris ont commencé à tomber, on ne pouvait même pas voir les gens qui étaient à côté de nous", a témoigné Cristian Obele, un autre employé de Pemex. Les chaînes de télévision ont rapidement montré des images de débris jonchant la rue, les secouristes se frayant un passage pour transporter des blessés sur des civières et même des chaises de bureau. Une épaisse colonne de fumée noire s'échappait de la Tour Pemex, un édifice de 54 étages. Les dégâts semblaient importants dans les premiers étages où s'est produite l'explosion. Un porte-parole du Service de la protection civile de Mexico avait indiqué auparavant que la déflagration semblait être due à "une accumulation de gaz dans un local électrique" qui dessert la Tour Pemex, dans les tout premiers étages. "Nous ne connaissons pas encore la cause précise de l'explosion", a déclaré à la presse le ministre de l'Intérieur Miguel Angel Osorio Chong. Une nuit à la recherche de victimes Toute la nuit, l'unité Topos, spécialisée dans la recherche de victimes ou de survivants dans les décombres après les tremblements de terre, s'employait avec l'aide de chien de décombres à fouiller les débris. "Nous poursuivons les recherches pour trouver des survivants", assurait M. Chong. Un peu plus tôt, la compagnie, premier employeur du pays, avait annoncé l'explosion sur son compte Twitter, parlant seulement de blessés, mais assuré qu'elle avait fait évacuer la tour en raison d'une "panne d'électricité". L'explosion a touché le rez-de-chaussé et l'étage immédiatement au-dessus, selon la Pemex. Le président mexicain Enrique Pena Nieto et le maire de Mexico Miguel Angel Mancera se sont rendus sur les lieux et les policiers ont bouclé les avenues et rues autour de l'édifice. D'autres drames Pemex, quatrième compagnie pétrolière au monde avec une production de quelque 2,5 million de barils par jour, avait édifié ce gratte-ciel dans les années 1980, à l'époque le plus haut d'Amérique latine. L'entreprise a déjà été frappée par plusieurs drames. En 2012, une violente explosion accidentelle avait tué 30 personnes sur un de ses sites gaziers près de Reynosa, non loin de la frontière américaine. En décembre 2010, un de ses oléoducs avait explosé à San Martin Texmelucan, dans le centre, tuant 29 personnes et faisant plus de 50 blessés. Et en 2007, 21 employés de Pemex avaient péri dans une impressionnante fuite de gaz sur une plate-forme pétrolière dans le golfe du Mexique, la plupart se noyant après avoir paniqué et sauté dans l'eau.
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