-
Burkina Faso : Ouverture d’une deuxième usine de transformation de tomates grâce au succès de l’actionnariat populaire
-
Amnesty accuse Israël de "génocide" à Gaza dans un rapport
-
La Chine annonce restreindre les exportations de composants essentiels à la fabrication de puces vers les États-Unis
-
Côte d’Ivoire : Charles Blé Goudé fasciné par Ousmane Sonko et Diomaye Faye
-
Émeutes au Royaume-Uni: la communauté musulmane sous tension, les mosquées protégées
D'après Le Populaire, l'objet de la rencontre avait en toile de fond : l'élection présidentielle congolaise prévue en 2016. Alors que Kinshasa a accusé le Sénégal d'accueillir une réunion destinée à «déstabiliser les institutions» du pays, de leurs côtés, les autorités sénégalaises ont indiqué qu’elles n’avaient rien à voir avec «cette réunion privée». Aucune déclaration officielle n’a été faite à l'issue de ces rencontres. Seul, précise Rfi, un rapport de trois pages a été publié.
Intitulé «Les élections et les processus démocratiques en Afrique subsaharienne», il fait état de la réunion qui s’est déroulée à l’île de Gorée à huis clos. Un focus particulier a été fait sur la situation congolaise. Concrètement, les 30 participants de huit pays, notamment le Burkina, le Togo, l’Angola et la RDC ont échangé, durant deux jours, sous forme d’ateliers. Premier constat, il est général : «Les modifications des lois électorales, notamment pour la prolongation d’un mandat présidentiel, posent des problèmes pour la réalisation d’élections transparentes et crédibles».
Second point mis en avant par les membres venus de RDC, ils estiment qu’il y a «une absence de volonté politique» pour financer les entités de gestion. Selon eux, elles sont trop politisées pour assurer la transparence des scrutins. Le rapport pointe également le manque de cadre légal pour le financement des partis. Le texte dénonce la faiblesse des partis d’opposition et la nécessité pour la classe politique de s’accorder avec la société civile avec un seul objectif: travailler main dans la main pour la réalisation «d’un scrutin crédible». Ce premier rapport n’est qu’une ébauche. La société civile de Rdc a annoncé qu’une conférence de presse plus complète serait organisée rapidement, sans donner de date précise.