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Mame Madior Boye : La première femme Premier ministre du Sénégal


Lundi 5 Septembre 2011

SENXIBAR – Elle est née à Saint-Louis en 1940. Mame Madior Boye est issue d’une famille de juristes. Son père fut d’abord greffier, puis huissier de justice. L’un de ses frères fut procureur général près la Cour suprême du Sénégal. Un autre, Kader Boye, professeur de droit international privé, devint recteur de l’Université de Dakar.


Mame Madior Boye : La première femme Premier ministre du Sénégal
Mame Madior Boye a fait ses études secondaires au lycée Faidherbe dans sa ville natale. C’est en 1963 qu’elle intègre la faculté de sciences juridiques et économiques de l’Université de Dakar puis poursuit sa formation au Centre national d’études judiciaires (CNEJ) de Paris jusqu’en 1969.
Militante de la cause féminine, Mame Madior Boye, qui a été la première présidente de l'Association des juristes sénégalaises (1975-1990), n'a cessé, depuis, d'élaborer avec elles des stratégies pour valoriser le travail de ses sœursdu pays et du continent et renforcer leurs droits.
Après, elle est devenue magistrate. D'abord juge suppléante, puis vice-présidente du tribunal régional de première classe de Dakar, ensuite présidente de tribunaux dakarois, présidente de chambre à la Cour d’appel. Elle était conseillère à la Cour de cassation mais "détachée" à la Compagnie bancaire de l’Afrique occidentalede 1990 à 2000, poste qu'elle occupait juste avant d'être nommée ministre de la Justice dans le premier gouvernement sous la présidence d’Abdoulaye Wade.
Suite au limogeage de Moustapha Niasse en mars 2001, Mame Madior Boye a été nommée Premier ministre. Elle devient la première femme à occuper la Primature au Sénégal. Elle a fait 20 mois au poste de Premier ministre. Elle a été « balayée » par le naufrage du bateau le Joola. Une tragédie qui a fait près de 2000 morts et 64 rescapés seulement. Ce drame du Joola, où son nom est souvent cité, est l’une des taches noires sur sa brillante carrière dans l’administration sénégalaise. En septembre 2008, la justice française avait lancé un mandat d’arrêt contre elle avec huit autres personnalités dans le cadre du dossier du Joola. Un mandat d’arrêt finalement annulé le 16 juin 2009 par la Cour d’appel de Paris suite à la demande d’annulation introduite par le parquet général du Tribunal de Paris.
Aujourd’hui elle est âgée de 71 ans. Après sa sortie du gouvernement en novembre 2002, et remplacée par Idrissa Seck, elle a été nommée, en 2004, représentante spéciale du président de la Commission de l'Union africaine (UA) pour la promotion de la protection des civils dans les conflits armés.  Une fonction qui l’a conduite  au Darfour (Soudan) et en République centrafricaine en passant par la Côte d'Ivoire, la République démocratique du Congo, le Rwanda, le Burundi ainsi que l'Ouganda. Des voyages qui la mènent à la rencontre des victimes des conflits et des belligérants.

La Rédaction



1.Posté par kheum le 06/09/2011 12:52
une femme d'exception mais malheureusement le joola l'a chassé du gouvernement et de l'espace public. courage madame

2.Posté par Famille de victime du Naufrage du Joola le 07/09/2011 12:07
SOUS HAUTE SURVEILLANCE PAR L'ETAT, DOMMAGE QUE SA PEUR L'EMPECHE DE PARLER AFIN DE LIBERER SA CONSCIENCE.....
UNE PART DE RESPONSABILITE SUR LA PLUS GRANDE CATASTROPHE MARITIME CIVILE MONDIALE A CE JOUR...
CES FANTOMES QUI HANTENT….. DIEU EST GRAND ET IL SAURA APPORTER VERITE ET JUSTICE

Et si le naufrage du Joola m'était conté....
On ne peut pas tourner la page quand on sait que le drame était prévisible...
Tous du Président, son fils, aux ministres savaient que le bateau n’était plus navigable et pourtant on l’a remis en rotation après plusieurs avaries (la dernière 10 septembre 2002, le drame a eu lieu le 26 septembre).
2000 victimes mortes dans d’atroces souffrances pour la plupart des jeunes. Les secours n’arriveront que 18 h après alors que le drame était connu dès la toute première heure, pourquoi ???? tout était possible, des victimes abandonnées….
Pourquoi le Président Wade a-t-il refusé que les forces françaises décollent pour porter secours ?
Un pool d’avocats sénégalais payés sur les deniers publics pour faire annuler tous les mandats mais la procédure judiciaire en France toujours en cours et toujours 7 mandats d’arrêts internationaux à l’encontre des présumés coupables.
Une épine entre la France et le Sénégal, un drame méprisé et bafoué mais des familles de victimes déterminées.....
Des intérêts économiques et politiques (françafrique) entravent la vérité et la justice et bafouent les droits de l’homme.
Trop de zones d’ombres autour de ce drame.
DES IMAGES DOULO...

3.Posté par Famille de victime du Naufrage du Joola le 07/09/2011 12:10
SUITE : Madame MAME MADIOR BOYE, PARLER SERAIT LA PLUS BELLE CHOSE A FAIRE POUR HONORER LA MEMOIRE DES VICTIMES DU JOOLA ET RESPECTER LES FAMILLES ENDEUILLEES.

JE VOUS INVITE A ALLER VOIR DES IMAGES DOULOUREUSES AU LENDEMAIN DU DRAME ET DES TEMOIGNAGES QUI ACCUSENT LE POUVOIR SENEGALAIS

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