Mame Madior Boye a fait ses études secondaires au lycée Faidherbe dans sa ville natale. C’est en 1963 qu’elle intègre la faculté de sciences juridiques et économiques de l’Université de Dakar puis poursuit sa formation au Centre national d’études judiciaires (CNEJ) de Paris jusqu’en 1969.
Militante de la cause féminine, Mame Madior Boye, qui a été la première présidente de l'Association des juristes sénégalaises (1975-1990), n'a cessé, depuis, d'élaborer avec elles des stratégies pour valoriser le travail de ses sœursdu pays et du continent et renforcer leurs droits.
Après, elle est devenue magistrate. D'abord juge suppléante, puis vice-présidente du tribunal régional de première classe de Dakar, ensuite présidente de tribunaux dakarois, présidente de chambre à la Cour d’appel. Elle était conseillère à la Cour de cassation mais "détachée" à la Compagnie bancaire de l’Afrique occidentalede 1990 à 2000, poste qu'elle occupait juste avant d'être nommée ministre de la Justice dans le premier gouvernement sous la présidence d’Abdoulaye Wade.
Suite au limogeage de Moustapha Niasse en mars 2001, Mame Madior Boye a été nommée Premier ministre. Elle devient la première femme à occuper la Primature au Sénégal. Elle a fait 20 mois au poste de Premier ministre. Elle a été « balayée » par le naufrage du bateau le Joola. Une tragédie qui a fait près de 2000 morts et 64 rescapés seulement. Ce drame du Joola, où son nom est souvent cité, est l’une des taches noires sur sa brillante carrière dans l’administration sénégalaise. En septembre 2008, la justice française avait lancé un mandat d’arrêt contre elle avec huit autres personnalités dans le cadre du dossier du Joola. Un mandat d’arrêt finalement annulé le 16 juin 2009 par la Cour d’appel de Paris suite à la demande d’annulation introduite par le parquet général du Tribunal de Paris.
Aujourd’hui elle est âgée de 71 ans. Après sa sortie du gouvernement en novembre 2002, et remplacée par Idrissa Seck, elle a été nommée, en 2004, représentante spéciale du président de la Commission de l'Union africaine (UA) pour la promotion de la protection des civils dans les conflits armés. Une fonction qui l’a conduite au Darfour (Soudan) et en République centrafricaine en passant par la Côte d'Ivoire, la République démocratique du Congo, le Rwanda, le Burundi ainsi que l'Ouganda. Des voyages qui la mènent à la rencontre des victimes des conflits et des belligérants.
Militante de la cause féminine, Mame Madior Boye, qui a été la première présidente de l'Association des juristes sénégalaises (1975-1990), n'a cessé, depuis, d'élaborer avec elles des stratégies pour valoriser le travail de ses sœursdu pays et du continent et renforcer leurs droits.
Après, elle est devenue magistrate. D'abord juge suppléante, puis vice-présidente du tribunal régional de première classe de Dakar, ensuite présidente de tribunaux dakarois, présidente de chambre à la Cour d’appel. Elle était conseillère à la Cour de cassation mais "détachée" à la Compagnie bancaire de l’Afrique occidentalede 1990 à 2000, poste qu'elle occupait juste avant d'être nommée ministre de la Justice dans le premier gouvernement sous la présidence d’Abdoulaye Wade.
Suite au limogeage de Moustapha Niasse en mars 2001, Mame Madior Boye a été nommée Premier ministre. Elle devient la première femme à occuper la Primature au Sénégal. Elle a fait 20 mois au poste de Premier ministre. Elle a été « balayée » par le naufrage du bateau le Joola. Une tragédie qui a fait près de 2000 morts et 64 rescapés seulement. Ce drame du Joola, où son nom est souvent cité, est l’une des taches noires sur sa brillante carrière dans l’administration sénégalaise. En septembre 2008, la justice française avait lancé un mandat d’arrêt contre elle avec huit autres personnalités dans le cadre du dossier du Joola. Un mandat d’arrêt finalement annulé le 16 juin 2009 par la Cour d’appel de Paris suite à la demande d’annulation introduite par le parquet général du Tribunal de Paris.
Aujourd’hui elle est âgée de 71 ans. Après sa sortie du gouvernement en novembre 2002, et remplacée par Idrissa Seck, elle a été nommée, en 2004, représentante spéciale du président de la Commission de l'Union africaine (UA) pour la promotion de la protection des civils dans les conflits armés. Une fonction qui l’a conduite au Darfour (Soudan) et en République centrafricaine en passant par la Côte d'Ivoire, la République démocratique du Congo, le Rwanda, le Burundi ainsi que l'Ouganda. Des voyages qui la mènent à la rencontre des victimes des conflits et des belligérants.