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Face à la presse, dans les locaux de ce qui fut la rédaction du «Pop», sis à Dieuppeul, Amédine Sy, portant la parole dudit collectif, n’a pas mâché ses mots. Il a pris pour cible Daouda Diarra, le directeur de publication du journal ainsi que le sieur Bara Tall, actionnaire majoritaire de Com7, qu’il a qualifiés de «lâches». Dans une déclaration lue, ce lundi 28 novembre 2016, M. Sy, ancien membre du desk Sport du défunt quotidien et ses camarades ont tenu à rappeler que le patron de Jean Lefebvre Sénégal (Jls), «doit aux employés plus de 36 mois d’arriérés de salaires». Et qu’il «avait pris l’engagement de payer devant tout le monde, jusqu’au dernier centime. Mais à notre grande surprise, Bara Tall, au lieu de payer la somme due au personnel, annonce la liquidation du groupe et la mort du journal Le Populaire en lieu. (…). « Ils veulent faire du Populaire sans Le Populaire. Ce qui n’est rien d’autre qu’une arnaque faite à l’opinion. Ce nouveau produit n’est qu’un plagiat. Comment peut-on être en faillite le vendredi et avoir un autre produit le lundi qui suit ? On peut dire aussi que Le Pop a été tué par ceux que je considère comme des lâches», insiste le conférencier.
Le collectif a annoncé sa volonté de ne rien exclure pour que justice leur soit rendue. D’ailleurs, les travailleurs, par la voix de leur porte-parole, ont tenu à préciser à l’opinion que «le Personnel n’a reçu, jusqu’ici aucun acte administratif lui signifiant la liquidation. Nous ne demandons pas à être réintégré dans ce nouveau « Populaire ». Nous exigeons simplement que cette liquidation respecte les règles de droits en la matière », précise-t-il.
Le collectif a annoncé sa volonté de ne rien exclure pour que justice leur soit rendue. D’ailleurs, les travailleurs, par la voix de leur porte-parole, ont tenu à préciser à l’opinion que «le Personnel n’a reçu, jusqu’ici aucun acte administratif lui signifiant la liquidation. Nous ne demandons pas à être réintégré dans ce nouveau « Populaire ». Nous exigeons simplement que cette liquidation respecte les règles de droits en la matière », précise-t-il.